- 1. Les origines du café
- 2. La diffusion progressive de la consommation de café
- 3. La consommation de café de nos jours
- 4. Les conditions de production du café
- 5. Les exploitations caféières
- 6. Les principaux producteurs de café
- 7. Les échanges de café
- 8. Des filières dominées par les grandes firmes de la commercialisation et de la torréfaction du café
- 9. Bibliographie
CAFÉ
Depuis le café du matin jusqu’au décaféiné du soir en passant par la ou les pauses café de la journée, la boisson de café rythme la vie de centaines de millions de personnes. Dans le même temps, la prospérité de régions entières du monde tropical est étroitement dépendante de la production et de la commercialisation de café dans un contexte où la volatilité du cours mondial est devenue de plus en plus marquée comme pour la plupart des autres grands produits agricoles.
Les origines du café
Lecaféier (genre Coffea L., famille des Rubiaceae) est un petit arbre de 5 à 7 mètres de hauteur cultivé pour ses fruits, les « cerises », qui renferment deux graines entourées de pulpe. Ce sont ces dernières qui, après torréfaction (calcination partielle), vont servir à produire du café. Les deux espèces les plus répandues sont Coffea arabica L., le caféier commun, originaire d’Éthiopie et aujourd’hui très largement cultivé en Amérique centrale, en Amérique du Sud et au Kenya, et Coffeacanephora Pierre, le caféier congo, dont la variété robusta est très présente en Afrique et en Asie.
Croissant en zone intertropicale, le caféier réclame une forte humidité (de 1 à 2 mètres de précipitations annuelles) et des températures moyennes de 20 à 25 0C. Toutefois, si Coffeacanephoraest sensible aux variations de chaleur et ne peut être cultivé qu’à des altitudes pas trop élevées, Coffea arabica peut s’accommoder de températures plus basses et de climats d’altitude. Mais il ne supporte pas le gel, comme l’ont souligné les fortes baisses de récolte périodiquement enregistrées au Brésil, baisses qui à chaque fois ont engendré une envolée du cours mondial.
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Écrit par
- Jean-Paul CHARVET : professeur émérite à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre de l'Académie d'agriculture de France
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