Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Bruno FOUCART

Professeur à l'université de Paris-Sorbonne

Articles

  • AMAURY-DUVAL EUGÈNE EMMANUEL PINEU-DUVAL dit (1808-1885)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 439 mots

    Sans doute l'un des plus originaux et des mieux doués des élèves d'Ingres, Amaury-Duval se contenta d'une carrière honorable et discrète. Peintre à la production rare, appartenant par sa famille à l'intelligentsia parisienne (son père, membre de l'Institut, fondateur de la ...

  • APPIANI ANDREA (1754-1817)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 514 mots

    Parmi les représentants majeurs du néo-classicisme, on doit à coup sûr compter Andrea Appiani. Aux côtés d'un Giani, plus tendu et brutal, d'un Camuccini, plus maniérisant, Appiani est en Italie dans la lignée de Mengs et d'Angelica Kauffmann le représentant d'un art...

  • BAUDRY PAUL (1828-1886)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 547 mots
    • 1 média

    Dans le kaléidoscope de la peinture du xixe siècle, Paul Baudry représente une des tendances qui a le moins bien survécu : celle d'une peinture décorative fortement inspirée des exemples vénitiens et romains, reprenant les registres d'une mythologie aimable ou de l'allégorie la plus traditionnelle,...

  • BESNARD ALBERT (1849-1934)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 484 mots
    • 1 média

    Malgré ses réussites officielles (prix de Rome en 1874, il sera directeur de la villa Médicis), Besnard est resté, au milieu des mouvements artistiques de son temps, un indépendant. Par l'enseignement de Jean Bremond, un des plus discrets mais non des moins doués des élèves d'Ingres, il se rattache,...

  • BONHEUR MARIE ROSALIE dite ROSA (1822-1899)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 437 mots
    • 1 média

    La Bordelaise Rosa Bonheur a sans doute été, plus que Troyon par exemple, le peintre animalier le mieux aimé et le plus célèbre de la seconde moitié du xixe siècle. L'impératrice Eugénie, puis le président Carnot ne se déplacèrent-ils pas pour lui conférer la croix, puis la rosette de la Légion...

  • BOULANGER LOUIS (1806-1867)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 388 mots

    Avec Célestin Nanteuil, Eugène et Achille Devéria, Louis Boulanger appartient à cette pléiade de peintres-graveurs étroitement liés au mouvement romantique, dont ils sont les fidèles illustrateurs et compagnons de combat, tandis que Delacroix mène, avec la liberté du génie, une carrière beaucoup...

  • BRÉMOND D'ARS YVONNE DE (1894-1976)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 762 mots

    «  Antiquaire, décoratrice, femme de lettres », Yvonne de Brémond d'Ars aura à sa manière participé à ce véritable phénomène social qu'est depuis l'après-guerre moins l'extraordinaire développement du goût de l'ancien que l'accès de générations et de classes nouvelles à l'objet d'art. Delly, Hector...

  • CHENAVARD PAUL (1807-1895)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 542 mots

    Penseur autant que peintre, Chenavard, qui fut l'ami estimé de Delacroix, illustre, dans ses ambitions comme dans son échec, le problème de la peinture à tendance philosophique qui est un des plus curieux moments de l'art du xixe siècle. Lyonnais, Chenavard relève des cercles religieux...

  • DELAROCHE HIPPOLYTE dit PAUL (1797-1856)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 622 mots
    • 2 médias

    « À côté de M. Ingres et de M. Delacroix qui n'avaient et ne pouvaient avoir, en raison de leur absolutisme, qu'une action circonscrite sur le goût public, il y avait place pour un artiste dont le rôle consisterait à concilier, au moins en apparence, les doctrines ennemies et à se faire l'interprète...

  • DROUAIS JEAN GERMAIN (1763-1788)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 384 mots
    • 1 média

    Fils de François Hubert Drouais (1727-1775), dont les portraits d'enfants sont parmi les plus émouvants et les plus dignes témoignages de l'art du xviiie siècle, Jean Germain a une réputation sans commune mesure avec la minceur de son œuvre. Prix de Rome en 1784, il est l'élève préféré...

  • FABRE FRANÇOIS-XAVIER (1766-1837)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 436 mots

    Élève de David, prix de Rome en 1787, François-Xavier Fabre est, comme Wicar, l'un de ces artistes français profondément marqués par le néo-classicisme, qui menèrent en Italie la plus grande partie de leur carrière. En 1826 seulement, Fabre revint s'installer à Montpellier, sa ville...

  • FLANDRIN HIPPOLYTE (1809-1864) & PAUL (1811-1902)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 763 mots

    Faut-il croire Henri Delaroche qui saluait Flandrin, en 1859, dans la Revue des Deux Mondes, comme « le plus grand peintre religieux que la France ait vu naître depuis Lesueur » ? Il est vrai en tout cas qu'Hippolyte Flandrin a, sous la bannière de l'ingrisme, incarné en France une renaissance de...

  • FRAGONARD ALEXANDRE ÉVARISTE (1780-1850)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 413 mots

    Le fils de Jean Honoré Fragonard, sans participer au génie de son père, a su tenir une place non négligeable dans la peinture des premières décennies du xixe siècle, illustrant en particulier ce que l'on appelle le style troubadour. « Il fut élève de son père et de David, et malheureusement,...

  • GÉRÔME JEAN LÉON (1824-1904)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 469 mots
    • 3 médias

    Les honneurs dont a été couvert Gérôme, sa célébrité contrastent avec la défaveur qui suivit bientôt une carrière tard prolongée. Son hostilité à l'impressionnisme (il proteste en vain, en 1884, contre l'exposition Manet à l'École des beaux-arts où il professe, mène campagne...

  • GLEYRE CHARLES (1806-1874)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 541 mots

    Peintre d'origine suisse. De caractère difficile sinon hypocondriaque, travaillant lentement et peu, Gleyre n'a pratiquement laissé que le souvenir d'un tableau : Les Illusions perdues (Salon de 1843, Louvre), qui le fait assimiler actuellement à tort à un pompier. Un effort de...

  • GUYS CONSTANTIN (1802-1892)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 501 mots

    La grande chance de Guys est d'avoir été en quelque sorte inventé par Baudelaire et définitivement installé grâce à lui parmi les « grands » du xixe siècle. C'est dans trois feuilletons, donnés au Figaro en novembre-décembre 1863, que Baudelaire sacre Guys comme « le peintre...

  • HAYEZ FRANCESCO (1791-1882)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 493 mots
    • 1 média

    « Un photographe de cour et un metteur en scène de mélodrames », ce jugement qui ouvre une publication à l'usage du grand public de l'œuvre complet du peintre (Classici dell'Arte, Milan, 1971) est caractéristique des sentiments partagés qu'Hayez suscite : une extrême popularité...

  • ISABEY JEAN-BAPTISTE (1767-1855)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 483 mots
    • 2 médias

    « Peintre en miniature » — comme il est simplement gravé sur la tombe du Père-Lachaise où repose également son fils Eugène (1803-1886), le peintre romantique — mais aussi, selon la titulature dont il bénéficie sous le Premier Empire, « peintre dessinateur du cabinet de S.M. l'Empereur, des cérémonies...

  • MARILHAT PROSPER (1811-1847)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 446 mots

    L'orientalisme français a été trop longtemps réduit à quelques noms (Delacroix et Chassériau presque exclusivement, Decamps pour mémoire, Fromentin, car on se souvient de l'auteur de Dominique) pour qu'on ne voie pas avec satisfaction l'intérêt se porter sur d'autres artistes :...

  • MEISSONIER JEAN-LOUIS ERNEST (1815-1891)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 671 mots
    • 1 média

    « Le succès qu'il obtient, les honneurs dont on l'accable me font toujours chercher en lui un homme que je ne trouve pas » : ce scepticisme de Zola, proféré dès 1867, marque bien la paradoxale situation de Meissonier. Peintre admiré, adulé, dont les toiles valaient si cher qu'il n'entra en force...

  • MERYON CHARLES (1821-1868)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 524 mots

    « L'énigme et la solitude de Meryon demeurent intactes », a pu dire Henri Focillon. En effet, avec son court recueil des Eaux-Fortes sur Paris, Meryon s'est installé d'un seul coup parmi « les maîtres de l'estampe », aux côtés de Dürer, de Rembrandt, de Goya, sans...

  • NANTEUIL CÉLESTIN (1813-1873)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 392 mots

    À dix-neuf ans, Célestin Nanteuil atteint en même temps la célébrité et sans doute le sommet de son talent. Ce « jeune homme moyen âge », selon l'expression de Théophile Gautier, s'impose dans ses eaux-fortes et ses lithographies comme l'interprète idéal des romantiques, de ...

  • PEYRON JEAN FRANÇOIS PIERRE (1744-1814)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 525 mots

    La réputation et le génie de David ont précipité dans des ténèbres, à peine dissipées aujourd'hui par la curiosité des historiens d'art, plusieurs peintres français, relevant du néo-classicisme ; Peyron est l'un d'eux. « Il m'a ouvert les yeux », devait pourtant dire David de celui qui, en 1773,...

  • PRISONS ARCHITECTURE DES

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 659 mots
    • 2 médias

    La prison est sans doute un des thèmes architecturaux les plus caractéristiques du xixe siècle. Certes, il a toujours existé des cachots, mais la prison conçue comme un édifice autonome est liée à l'évolution du droit. Dès la fin du xviiie siècle, l'adoucissement des mœurs judiciaires...

  • RAFFET DENIS AUGUSTE MARIE (1804-1860)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 474 mots

    « Raffet ! le plus grand nom de l'estampe originale du siècle. Ce n'est pas encore assez dire : l'un des plus grands noms de l'art français. » Ce jugement hyperbolique et catégorique d'un amateur aussi averti qu'Henri Béraldi, qui a dressé le catalogue de l'œuvre gravé, doit faire réfléchir....

  • REGNAULT HENRI (1843-1871)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 452 mots

    La mort héroïque d'Henri Regnault, engagé volontaire lors de la guerre de 1870, a donné au peintre une gloire de légende. Il y a en effet, dans cette courte destinée, bien des aspects qui rappellent Géricault, et l'on peut imaginer la place que Regnault aurait pu tenir dans l'art français s'il avait...

  • REGNAULT JEAN-BAPTISTE (1754-1829)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 524 mots

    Par l'importance de son œuvre, la qualité de ses élèves (Guérin par exemple), les honneurs qu'il reçut (membre de l'Institut en 1795, décoré par Napoléon et anobli), Regnault a pu être considéré et s'est en tout cas voulu comme le rival et l'égal de David. Aussi bien, le règne et le génie davidiens...

  • ROBERT LÉOPOLD (1794-1835)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 500 mots
    • 1 média

    L'oubli dans lequel est tenu Léopold Robert contraste par trop avec la célébrité qui fut la sienne. Le Retour de la fête de la Madone de l'Arc, 1827, La Halte des moissonneurs dans les marais Pontins, 1830, furent sans doute — et grâce à la gravure — parmi les tableaux les plus populaires...

  • SAINT-SULPICE ART

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 631 mots

    L'expression « art Saint-Sulpice » est trompeuse, parce qu'elle englobe dans une même appellation et dans un même discrédit des périodes et des artistes très différents, parce qu'elle confond art de reproduction et de grande diffusion avec les recherches d'un art sacré authentique qui sont continues...

  • SALONS, histoire de l'art

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 4 114 mots
    • 4 médias

    Les Salons, définis comme des manifestations annuelles lors desquelles des artistes présentent au public en un même lieu des œuvres préalablement examinées et acceptées par un jury, semblent aujourd'hui se confondre avec l' histoire de l'art dit officiel. La contestation du rôle de l'Académie, la volonté...

  • VERNET ANTOINE CHARLES HORACE dit CARLE (1758-1836)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 430 mots

    « Je ressemble au grand dauphin : fils de roi, père de roi, jamais roi. » Authentique ou non, ce mot de Carle Vernet donne assez bien la position d'un peintre, éminemment talentueux, comme on l'était dans cette famille, mais qui ne sut imposer sa prééminence dans aucune spécialité, comme Joseph,...

  • VERNET HORACE (1789-1863)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 569 mots

    « Pour définir M. Horace Vernet d'une manière claire, c'est l'antithèse absolue de l'artiste ; il substitue le chic au dessin, le charivari à la couleur et les épisodes à l'unité ; il fait des Meissonier grands comme le monde » (Salon de 1846). Horace Vernet ne s'est pas encore relevé des fureurs de...

  • WICAR JEAN-BAPTISTE (1762-1834)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 448 mots

    Le collectionneur et donateur du musée de Lille a fait oublier le peintre. Pourtant, l'élève de David, appliqué, au néo-classicisme strict sinon scolaire, qui mène en Italie une carrière plus qu'honorable, est, de par ses limites mêmes, un bon témoin de la vie artistique de son temps....

  • WINTERHALTER FRANZ XAVER (1805 ou 1806-1873)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 503 mots
    • 4 médias

    Artiste allemand, Winterhalter est resté le peintre d'un tableau : la grande composition de L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur, Salon de 1855 (palais de Compiègne). Mieux, il a été l'un des créateurs, ou l'interprète, de ce mythe qu'est devenu le « temps des crinolines...

  • ZIEM FÉLIX FRANÇOIS GEORGES (1821-1911)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 364 mots

    Pour beaucoup, le nom de Félix Ziem se confond avec une manière et avec des sujets invariables : des rues de Venise ou de Constantinople, un faire situé quelque part entre Canaletto et Turner, le tout impavidement recommencé pendant une carrière prolongée. Certes, le peintre n'est pas très varié,...