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THÉOLOGIE NÉGATIVE

Articles

  • THÉOLOGIE NÉGATIVE

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 3 872 mots

    Il serait peut-être préférable de parler d' apophatisme (du grec apophasis, négation) ou de méthode aphairétique (du grec aphairesis, abstraction) plutôt que de théologie négative. Car, si l'on appelle traditionnellement « théologie négative » une méthode de pensée qui se propose de concevoir...

  • ABSOLU

    • Écrit par Claude BRUAIRE
    • 4 222 mots
    Cette logique simple et implacable commande la théologie négative des mystiques néoplatoniciens, accordée à la pensée indienne, et reprise d'âge en âge. Théologie critique de toute affirmation particulière de Dieu, elle réduit les dogmatiques et les symboliques religieuses à leur relativité et à leur...
  • ANGELUS SILESIUS JOHANNES SCHEFFLER dit (1624-1677)

    • Écrit par Eugène SUSINI
    • 2 059 mots
    ...désigner son caractère dépouillé, inconcevable et indéfinissable, de Déité ou de Surdéité. Dieu, en effet, et Silesius suit en cela les partisans de la théologie apophatique, ne se définit pas, ou se définit d'une manière toute négative, car toute définition est une limitation, et Dieu est tout à fait...
  • ANTHROPOMORPHISME

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 7 544 mots
    • 1 média
    ...d'exclure toute notion positive de la nature divine, ne servent qu'à écarter de Dieu les imperfections propres à notre mode d'entendement. Selon cette théologie « négative » – pour la désigner, elle aussi, par son nom propre –, tous les noms prédicables de Dieu à partir de l'être créé, voire le nom même...
  • DENYS ou PSEUDO-DENYS L'ARÉOPAGITE (Ve-VIe s.)

    • Écrit par Universalis, René ROQUES
    • 2 287 mots
    ...anagogique ». Dans l'ordre des concepts ou des « noms » intelligibles de Dieu et des réalités divines, nous savons déjà que la préférence est donnée à la théologie négative(rapprochée du symbolisme dissemblable), dont la démarche est ascendante et qui progresse dans le sens de la contraction, de la raréfaction...
  • DIEU - L'affirmation de Dieu

    • Écrit par Claude GEFFRÉ
    • 7 962 mots
    ...affirmative. Mais, même après la révélation, l'essence de Dieu demeure au-delà de ce qu'on peut en connaître : il est le Dieu caché. On parlera de la théologie négative ou apophatique pour désigner une théologie qui garde toujours ce sens de l'incompréhensibilité de Dieu. La théologie des Pères grecs...
  • ECKHART MAÎTRE (1260 env.-env. 1327)

    • Écrit par Louis COGNET
    • 2 666 mots
    ..., au-dessus de tout nom, de tout rapport, et dont nous ne pouvons rien affirmer, sinon qu'elle est unité. On ne peut donc en parler qu'en termes de théologie apophatique négative, de telle sorte que même les termes d'être et de bonté, tels qu'ils sont dans le langage humain, ne sauraient lui convenir....
  • GRÉGOIRE PALAMAS (1296-1359)

    • Écrit par Olivier CLÉMENT
    • 1 203 mots
    ...transcende toutes choses, incompréhensible et indicible, consent à devenir participable... et invisiblement visible. » L'apophase n'est pas seulement une théologie négative, mais, par la crucifixion des concepts et la métamorphose des passions, l'ouverture au Suressentiel qui se révèle sur la Croix, au...
  • JEAN DE LA CROIX (1542-1591)

    • Écrit par Louis COGNET, Bernard SESÉ
    • 3 738 mots
    ...l'intéresse pas et c'est pour lui un simple exercice de débutant. Seul l'état contemplatif le retient vraiment. Sa méthode est avant tout fondée sur la négation, le refus de tout le créé, le rien, « nada ». Le Dieu absolu ne saurait avoir aucune commune mesure avec rien de créé, par conséquent,...
  • JEAN SCOT ÉRIGÈNE (810 env.-env. 877)

    • Écrit par René ROQUES
    • 1 717 mots
    Il y parviendra, comme chez le pseudo-Denys, par une démarche essentiellement négative qui le fera critiquer et rejeter tous les noms de Dieu. Plus systématique et plus radical que Denys, Jean Scot applique ce traitement à chacune des catégories d'Aristote (De div., I), ce qui l'amène à rejeter...
  • NÉANT

    • Écrit par Jean LEFRANC
    • 3 220 mots
    Quoi qu'il en soit de l'interprétation heideggérienne, du moins est-il certain que la théologie hégélienne ne peut pas être confondue avec une théologie négative. Dieu n'est pas au-delà de l'être. La négativité hégélienne ne justifie pas, bien au contraire elle écarte, une démarche...
  • ORTHODOXE ÉGLISE

    • Écrit par Olivier CLÉMENT, Bernard DUPUY, Jean GOUILLARD
    • 23 362 mots
    • 1 média
    La déification réelle se réalise dans une approche apophatique du mystère. L'apophase est d'abord une théologie négative qui nie toute limitation conceptuelle au sujet de Dieu. Dieu n'est pas la clé de voûte d'un système de valeurs ou de concepts, il n'est ni l'être suprême, un « étant » au sommet...
  • PROCLUS (412-485)

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 1 989 mots
    ...plus simple affirmation est relation et donc transgresse la simplicité pure, comme le répétera le Sophiste (245 b). On est ici à l'origine de la théologie négative et du non-savoir des mystiques, devant la nécessaire ineffabilité de l'absolu. Dans un sens opposé (cinquième hypothèse), l'un...
  • SUSO (entre 1296 et 1302-1366)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC
    • 1 324 mots

    Plus connu en France sous le nom latinisé de Suso, le dominicain Heinrich Seuse suivit d'abord l'exemple des pères du désert ; son tempérament exalté le poussait vers un ascétisme presque morbide ; sous l'influence d'Eckhart, il s'exerça à une spiritualité plus intérieure. Dans un langage apparenté...

  • UN PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 3 729 mots
    ...philosophes définissent la matière, il faudrait partir de l'unité pour la retrancher, l'univers serait la négation de l'un et donc toujours visé à travers l'un. Et si nous nous portions vers l'autre extrême, celui de la théologie négative, et exigions un Dieu tellement ineffable qu'il serait au-delà...