GOYA FRANCISCO (1746-1828)
Articles
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GOYA FRANCISCO (1746-1828)
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 2 685 mots
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Goya tient cette gageure de jouir d'une égale popularité à l'étranger et dans sa propre patrie. Qui plus est, cette faveur générale, acquise dès son vivant, ne s'est jamais démentie. Il s'agit d'un phénomène unique dans l'histoire de l'Espagne, qui tient à la situation du peintre, d'une part vis-à-vis...
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AUTOPORTRAIT, peinture
- Écrit par Robert FOHR
- 3 574 mots
- 6 médias
...fort savant sur la continuité de l'espace réel et de l'espace pictural (avec des sous-entendus funèbres), et, à travers soi, de glorifier la peinture. Goya, dans La Famille de Charles IV (1800-1801, ibid.) ne retiendra de cette leçon que son aspect tératologique et macabre ; témoin discret, il montre... -
CARICATURE
- Écrit par Marc THIVOLET
- 8 335 mots
- 8 médias
...sont livrés comme à une activité « cathartique » marginale. D'autres ont subi avec fascination l'attrait du monstrueux. Parmi ces derniers, il faut citer Goya, dont les créations « caricaturales » suscitent moins le rire que la terreur. Ces phantasmes sont peut-être l'envers d'une œuvre en grande partie... -
CASTILLE
- Écrit par Marcel DURLIAT , Encyclopædia Universalis et Philippe WOLFF
- 10 291 mots
- 13 médias
...Mengs. Les uns et les autres devaient former des élèves espagnols et notamment la triade d'origine aragonaise : les deux frères Bayeu et José del Castillo. Goya, appelé à son tour à Madrid par son beau-frère Francisco Bayeu, s'astreignit tout d'abord à travailler dans le style à la mode au palais, mais ce... -
CORRIDA
- Écrit par Barnaby CONRAD
- 10 676 mots
- 7 médias
Vers la fin du xviiie siècle,le peintre Francisco Goya (1746-1828), qui avait esquissé de nombreuses scènes de combats taurins dans la série La tauromaquia, conçut une tenue professionnelle particulière pour les toreros (portée aujourd'hui uniquement lors de galas dans les corridas de style... -
ESPAGNE (Arts et culture) - L'art espagnol
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 5 039 mots
- 11 médias
...Andalousie – s'efface devant le dynamisme retrouvé des régions côtières, au premier rang desquelles se situe la Catalogne. Seule la personnalité écrasante de Goya, grand précurseur de l'art moderne, peut faire écran au bouleversement qui s'opère au début du xixe siècle : la substitution au mécénat... -
GRAVURE
- Écrit par Barthélémy JOBERT et Michel MELOT
- 8 571 mots
- 3 médias
...violents entre les masses solides et les effets de lumière. Tiepolo, qui avait produit une série de Caprices, mourut à Madrid en 1770. Il y fut connu de Goya qui donna, dans un pays troublé par les guerres, une nouvelle dimension au langage de la gravure. Ses compositions inquiétantes sur fond d'aquatinte... -
LES DÉSASTRES DE LA GUERRE (exposition)
- Écrit par Françoise COBLENCE
- 1 093 mots
- 1 média
Après L’Art en guerre. France 1938-1941 (musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2012), l’historienne Laurence Bertrand Dorléac poursuit et étend son analyse de la guerre telle que les artistes nous la donnent à voir et à penser avec l’exposition Les Désastres de la guerre. 1800-2014...
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LITHOGRAPHIE ORIGINALE AU XIXeSUP SIÈCLE - (repères chronologiques)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 412 mots
1819 Francisco Goya exécute sa première lithographie. Mais c'est en France, durant son exil, qu'il pratiqua véritablement la nouvelle technique, à Paris mais surtout à Bordeaux, où il réside et où il exécute la série des Taureaux dits de Bordeaux (1825).
1820 Début de la publication...
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MANET-VELÁZQUEZ. LA MANIÈRE ESPAGNOLE AU XIXe siècle (exposition)
- Écrit par Robert DUPIN
- 1 175 mots
Le musée d'Orsay à Paris, du 16 septembre 2002 au 5 janvier 2003, puis le Metropolitan Museum à New York (24 février-8 juin 2003), ont accueilli une exposition consacrée à l'influence de la peinture espagnole sur la peinture française du romantisme à la fin du xixe siècle, ...
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NATURE MORTE
- Écrit par Robert FOHR
- 5 702 mots
- 10 médias
...celle de L. Meléndez, qui s'inscrit dans la lignée de Sánchez Cotán et de Zurbarán, malgré de fortes influences picturales françaises et napolitaines, celle, enfin, de Goya, dont les audaces techniques et le réalisme expressif sans artifice ouvrent la voie à des artistes comme Géricault et Manet. -
NÉO-CLASSICISME, arts
- Écrit par Mario PRAZ et Daniel RABREAU
- 8 075 mots
- 13 médias
En peinture, par exemple, Füssli etGoya – contemporains de David et de Canova – suivent deux voies libératrices des conventions du Style. Le premier ne renonce pas à l'idéal classique qui a pour fondements la composition et le dessin, mais il transgresse les lois de la convenance et de la... -
PORTRAIT
- Écrit par Galienne FRANCASTEL
- 6 168 mots
- 15 médias
...alors que, dans une Espagne qui résiste aussi bien à toutes les révolutions qu'à l'ambition de Napoléon, un peintre attaché officiellement à la cour – Goya – se paie le luxe de devenir le plus grand portraitiste de son temps ; il pratique le portrait en pied et d'apparat, mais dans lequel le corps reste... -
TAPISSERIE
- Écrit par Pascal-François BERTRAND
- 7 940 mots
- 8 médias
...cour de Turin. Ce fut toutefois en Espagne que des créations beaucoup plus originales virent le jour grâce à l'heureuse contribution qu'apporta Francesco Goya à l'art de la tapisserie : entre 1776 et 1791, cet artiste brossa quarante-cinq compositions d'une grande fraîcheur de coloris dans lesquelles la...
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