Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

SPORT L'année 2018

  • Article mis en ligne le
  • Modifié le
  • Écrit par

Sport automobile : Lewis Hamilton dans la légende

Lewis Hamilton - crédits : Peter J. Fox/ Getty Images

Lewis Hamilton

Marquée par l’apparition d’un nouveau système sur les monoplaces de protection frontale du cockpit baptisé « halo » pour optimiser la sécurité des pilotes, quelques années après le décès du Français Jules Bianchi à la suite d’un traumatisme crânien, la soixante-neuvième édition du Championnat du monde de formule 1 a vu triompher, comme la saison passée, le Britannique Lewis Hamilton sur Mercedes.

Le pilote remporte ainsi sa cinquième couronne mondiale et rejoint le mythique pilote argentin Juan Manuel Fangio au palmarès, au terme d’une saison qu’il a finalement aisément dominée. Pourtant, le début d’année avait plutôt tourné à l’avantage de son principal rival, l’Allemand Sebastian Vettel, qui s’était imposé en Australie et à Bahreïn au volant de sa Ferrari lors des deux premières courses de la saison. Mais comme l’année précédente, Vettel commet ensuite trop d’erreurs en deuxième partie de saison pour espérer décrocher lui aussi un cinquième titre mondial des pilotes après lequel il court depuis son dernier sacre en 2013.

L’Allemand est encore en tête du classement général après le dixième Grand Prix disputé en Grande-Bretagne, qu'il domine magistralement devant Hamilton le « chouchou » du public… Mais celui-ci prend sa revanche dès le Grand Prix suivant, en Allemagne, sur les terres de son rival. Après une dernière victoire en Belgique en août, Vettel accumule de grossières erreurs en course. Intouchable ou presque, Hamilton signe huit victoires lors des onze derniers rendez-vous de la saison, et est sacré champion du monde des pilotes à l’arrivée du Grand Prix du Mexique. Il remporte également les deux courses qui ferment la saison, pour finir avec un total de dix-sept podiums dont onze victoires, et 408 points, son plus gros total jamais atteint. Vettel est loin derrière avec 320 points.

Pour la première fois dans l’histoire de la formule 1, tous les pilotes engagés ont marqué au moins un point lors de la saison. Hormis Hamilton et Vettel, trois autres concurrents ont connu les joies d’une victoire en course cette année : le jeune et fougueux Néerlandais Max Verstappen gagne deux Grands Prix, en Autriche et au Mexique ; l’Australien Daniel Ricciardo est lui aussi vainqueur à deux reprises, en Chine et à Monaco ; le vétéran finlandais Kimi Räikkönen, champion du monde en 2007, s’impose lors du Grand Prix des États-Unis.

Le titre des constructeurs revient pour la cinquième année consécutive à l’écurie Mercedes, qui a encore largement devancé Ferrari au classement final avec un total de 655 points contre 571. La troisième place est occupée par l’écurie Red Bull Racing, du duo Verstappen-Ricciardo (419 points).

Comme la saison dernière, trois pilotes français étaient engagés en 2018 dans le Championnat du monde de formule 1. Le jeune Esteban Ocon a une nouvelle fois décroché la première place tricolore au classement des pilotes en fin de saison, avec 49 points marqués. Alternant comme trop souvent bonnes performances et erreurs grossières, Romain Grosjean a signé son meilleur résultat en Autriche, en terminant au pied du podium. Il finit la saison à la quatorzième place du classement des pilotes, avec 37 points, juste devant son compatriote Pierre Gasly qui cumule 29 points.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Félicien BONCENNE. SPORT - L'année 2018 [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 23/01/2023

Médias

Supporters célébrant la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde de football 2018 - crédits : Joao Bolan/ SOPA Images/ LightRocket/ Getty Images

Supporters célébrant la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde de football 2018

Kevin Mayer - crédits : Nicolas Tucat/ AFP

Kevin Mayer

Geraint Thomas - crédits : Jean Catuffe/ Getty Images

Geraint Thomas