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CALLAS MARIA (1923-1977)

La fin d'un règne

Mais – « Vissi d'arte, vissi d'amore » – il y aura aussi, trois ans plus tard, la fameuse rencontre avec Aristote Onassis : deux Grecs exilés, deux enfants pauvres devenus des dieux en forgeant eux-mêmes leur destin. La vie de Callas bascule alors, à trente-cinq ans : moins d'opéras, plus de croisières, la une des journaux, mais dans les rubriques mondaines. Conséquence : Maria ne donne que sept représentations en 1960, cinq en 1961, deux en 1962, aucune en 1963. Cette même année, Onassis rencontre Jackie Kennedy. Celle qui est devenue « la Callas » va alors jeter ses derniers feux au Covent Garden de Londres (Tosca), à l'Opéra de Paris (Norma), et au Covent Garden à nouveau pour une ultime représentation de Tosca, le 5 juillet 1965, sous la direction de Georges Prêtre. Le rideau tombe. Maria Callas, à quarante et un ans, fait ses adieux à l'opéra. Elle mourra douze ans plus tard, le 16 septembre 1977, à Paris, et son enterrement aura lieu à l'église orthodoxe grecque de Paris.

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Écrit par

  • : licence de lettres et sciences humaines, maîtrise de lettres modernes, concepteur et présentateur des émissions musicales classiques de France-3 et R.T.L.

Classification

Pour citer cet article

Alain DUAULT. CALLAS MARIA (1923-1977) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Maria Callas - crédits : Keystone Features/ Hulton Archive/ Getty Images

Maria Callas

Maria Callas et Tito Gobbi - crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images

Maria Callas et Tito Gobbi

Autres références

  • DI STEFANO GIUSEPPE (1921-2008)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 1 132 mots

    Imprévisible, irrésistiblement séducteur, Giuseppe Di Stefano fut certainement l'un des plus fascinants ténors di grazia de l'après-guerre, digne successeur de Beniamino Gigli et de Tito Schipa. Rudolf Bing, le redouté directeur du Metropolitan Opera de New York de 1950 à 1972, le...

  • GIULINI CARLO MARIA (1914-2005)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 1 364 mots
    • 1 média
    En octobre 1951, Giulini fait ses débuts lyriques à la scène en dirigeant La Traviata de Verdi au Teatro Donizetti de Bergame – avec Maria Callas dans le rôle-titre – et il participe cette même année à la fondation de l'Orchestre symphonique de la R.A.I. à Milan, avec lequel il va donner en studio...
  • SCÉNOGRAPHIE LYRIQUE

    • Écrit par Alain PERROUX, Alain SATGÉ
    • 7 185 mots
    • 5 médias
    ...Felsenstein, d'hommes de théâtre ou de cinéma, comme Giorgio Strehler ou Luchino Visconti, ou encore de l'exceptionnelle chanteuse-actrice que fut Maria Callas. Ces divers phénomènes ont pourtant des significations très différentes : il n'y a rien de commun entre le travail d'un Wieland Wagner, qui...
  • TEBALDI RENATA (1922-2004)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 992 mots

    Les foules n'ont pas le cœur assez vaste pour accueillir ensemble deux étoiles de première grandeur. L'impérieuse présence théâtrale et le prodigieux sens dramatique de Maria Callas finiront par éclipser le charme souverain de l'une des plus belles voix de l'après-guerre, celle de...