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CENTROSPERMALES

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Relations phylogénétiques

Les types primitifs (Chénopodiacées, Amarantacées) présentent de nombreuses affinités avec les Urticales (ortie) : l'inflorescence en cyme contractée, le périanthe simple, les étamines parfois recourbées dans le bouton et face aux pièces périanthaires, l'ovaire supère uniloculaire et uniovulé, les akènes entourés d'un périanthe accrescent sont autant de caractères communs.

Pour Emberger (1960), les Centrospermales dérivent d'un type « urtical » primitif, ce qui justifie leur classification dans le phylum des Urticales-Amentiflores-Centrospermales. La position variable des Thélygonacées, Urticales pour les uns, Centrospermales pour les autres, permet d'établir une relation directe entre ces deux ordres.

La classification d'Engler-Melchior (1964) donne aux Centrospermales la même filiation et la même homogénéité, bien que les Cactacées, pour leur placentation, soient rangées dans les Pariétales, près des Myrtiflores.

Systématique - crédits : Encyclopædia Universalis France

Systématique

Hutchinson (1959) distingue, dans la série herbacée, les Chénopodiales et les Caryophyllales, considérant les premières comme l'aboutissement d'une évolution simplificatrice, tandis que les secondes, plus primitives, s'apparentent selon lui aux Ranales herbacées. Les Cactacées sont incluses dans la série ligneuse, à proximité des Passiflorales-Bixales pour leur placentation pariétale.

Placentation - crédits : Encyclopædia Universalis France

Placentation

Cependant, la placentation variable, basilaire-centrale, axile ou pariétale, ne peut être considérée ici comme un caractère systématique. En effet, Eichler (1875) et, par la suite, Hagerup (1936) ont montré, en suivant le développement de l'ovaire, qu'elles dérivent toutes de la placentation basilaire-centrale.

Les Centrospermales forment, par leur graine et leur placentation, un ensemble homogène qu'il paraît arbitraire de fragmenter en divers ordres.

— Chantal BERNARD-NENAULT

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Classification

Pour citer cet article

Chantal BERNARD-NENAULT. CENTROSPERMALES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009

Médias

Betterave, racine - crédits : Encyclopædia Universalis France

Betterave, racine

Betterave, fleur - crédits : Encyclopædia Universalis France

Betterave, fleur

Betterave, graine - crédits : Encyclopædia Universalis France

Betterave, graine

Autres références

  • AIZOACÉES

    • Écrit par
    • 1 272 mots
    • 2 médias
    ...auteurs (Engler, 1912, Wettstein, 1935, Emberger, 1960), d'inclure les Aizoacées (encore nommées Ficoïdacées ou Mésembryanthémacées) dans l'ordre des Centrospermales. Cependant Hutchinson (1959) les range dans la série herbacée, avec les Caryophyllales (les Mollugo, ressemblent beaucoup aux Caryophyllacées)....
  • CACTACÉES

    • Écrit par et
    • 1 388 mots
    • 8 médias

    Les Cactacées constituent une famille de plantes dicotylédones, communément appelées cactus, appréciées pour leurs formes curieuses et leurs fleurs brillamment colorées. Caractéristiques de l'Amérique tropicale, ces plantes épineuses, dépourvues de feuilles mais à tiges épaisses et gorgées d'eau...

  • CARYOPHYLLACÉES

    • Écrit par
    • 2 142 mots

    Cette famille d'Angiospermes dicotylédones, appartient à l'ordre des Centrospermales (Caryophyllales), en raison de la disposition incurvée de l'embryon au sein de la graine. Cependant, à l'inverse des autres représentants de cet ordre, qui possèdent des fleurs sans pétales (ou presque),...