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BAUDELAIRE CHARLES (repères chronologiques)

9 avril 1821 Naissance de Baudelaire à Paris.

1827 Préface de Victor Hugo à Cromwell, qui marque le début du romantisme en France.

9 juin 1841 Le général Aupick fait embarquer son beau-fils sur un navire à destination de Calcutta. Baudelaire ira jusqu'à la Réunion.

Février-mars 1842 Retour en France. Le 9 avril, Baudelaire atteint sa majorité et entre en possession de l'héritage paternel.

Juillet 1844 Sa famille le soumet à un conseil de tutelle.

Avril 1845 Publication du Salon de 1845.

Mai 1846 Publication du Salon de 1846.

1848 Mouvements révolutionnaires en Europe. Baudelaire participe aux journées de Février.

Mars 1856 Publication de la traduction des Histoires extraordinaires d'E. A. Poe. Suivront les Nouvelles Histoires extraordinaires (1857), les Aventures d'Arthur Gordon Pym (1858) et les Histoires grotesques et sérieuses (1865).

25 juin 1857 Publication des Fleurs du mal chez Poulet-Malassis.

20 août 1857 Procès des Fleurs du mal, et condamnation de l'auteur et de l'éditeur.

1859 Publication du Salon de 1859.

Mai 1860 Publication des Paradis artificiels.

26, 29 novembre et 3 décembre 1863 Le Peintre de la vie moderne, dans Le Figaro.

7-14 février 1864 Six poèmes en prose sont publiés dans Le Figaro sous le titre Le Spleen de Paris.

24 avril 1864 Baudelaire s'installe à Bruxelles.

Mars 1866 Baudelaire est victime d'un malaise à Namur. Premiers symptômes d'aphasie. Le 2 juillet, il est ramené par sa mère à Paris.

31 août 1867 Mort de Baudelaire.

Décembre 1868 Publication chez Michel Lévy des Curiosités esthétiques et de la troisième édition des Fleurs du mal.

1869 Publication chez le même éditeur de L'Art romantique et des Petits Poèmes en prose.

— Jean-François PÉPIN

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Écrit par

  • : agrégé d'histoire, docteur ès lettres, professeur au lycée Jean-Monnet, Franconville

Classification

Pour citer cet article

Jean-François PÉPIN. BAUDELAIRE CHARLES - (repères chronologiques) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LES FLEURS DU MAL (C. Baudelaire) - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
    • 960 mots
    • 1 média

    Le 25 juin 1857, lorsque Les Fleurs du mal sont publiées chez Poulet-Malassis, Charles Baudelaire (1821-1867) n'est alors connu que comme critique d'art (Salons de 1845 et 1846) et traducteur d'Edgar Poe (Histoires extraordinaires, 1856). Ses poèmes n'ont fait l'objet que de rares publications...

  • DICTIONNAIRE BAUDELAIRE (C. Pichois et J.-P. Avice)

    • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
    • 1 028 mots

    Le nom de Claude Pichois est inséparable de ceux de Baudelaire, Nerval et Colette, auxquels il a consacré des éditions et des biographies qui font date. Avec ce Dictionnaire Baudelaire (Du Lérot, 2003), cosigné par Jean-Paul Avice, conservateur à la bibliothèque historique de la Ville de Paris, avec...

  • LE SPLEEN DE PARIS, Charles Baudelaire - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
    • 1 043 mots
    • 1 média

    « Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? » Cette phrase,...

  • MON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire - Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 1 170 mots
    • 1 média

    C'est en 1887, dans les Œuvres posthumes, que furent publiés pour la première fois, sous l'appellation de Journaux intimes, les trois ensembles de notes rédigées par Baudelaire entre 1855 et 1865 pour Fusées et Hygiène que Jacques Crépet rattache au premier recueil, et 1859-1866 pour...

  • SALONS, Charles Baudelaire - Fiche de lecture

    • Écrit par Barthélémy JOBERT
    • 1 079 mots
    • 1 média

    Les trois Salonspubliés par Charles Baudelaire (1821-1867) en 1845, 1846 et 1859, (on peut leur ajouter le Salon caricatural auquel il collabora en 1846, en donnant le Prologue et en participant aux légendes des gravures satiriques des œuvres exposées) ne forment qu'une partie de son œuvre critique....

  • ABSTRAIT ART

    • Écrit par Denys RIOUT
    • 6 716 mots
    • 2 médias
    ...vous vous trouvez placé à une distance trop grande de la peinture pour savoir ce qu'elle représente, dit-il, « vous êtes pris par cet accord magique ». Baudelaire prolonge la pensée du peintre : « Une figure bien dessinée vous pénètre d'un plaisir tout à fait étranger au sujet. Voluptueuse ou terrible,...
  • ALLÉGORIE, notion d'

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 454 mots
    En France, le terme n'a pas connu le même discrédit qu'en Allemagne. Charles Baudelaire écrit, dans ses Paradis artificiels (1860) : « L'allégorie, ce genre si spirituel, que les peintres maladroits nous ont accoutumé à mépriser, mais qui est vraiment l'une des formes primitives et les plus...
  • AMOUR

    • Écrit par Georges BRUNEL, Baldine SAINT GIRONS
    • 10 182 mots
    • 5 médias
    Nul n'a peut-être mieux exploré que Baudelaire le double abîme où sombrait l'amour : d'un côté, le coït simple et heureux ; de l'autre, l'amour pudibond, tendre et sensible. Désavouant sa propre sensualité, le poète couvre de sarcasmes la brute, qui « seule bande bien », parce qu'elle trouve dans la...
  • ANCIENS ET MODERNES

    • Écrit par Milovan STANIC, François TRÉMOLIÈRES
    • 5 024 mots
    • 4 médias
    Dans plusieurs de ses essais critiques,Baudelaire, se référant explicitement à la persistance de la Querelle, a tenté de donner une nouvelle définition de la modernité qui ne trahirait pas la beauté des œuvres antiques. Il cherche une voie commune à sa conviction « que l'absence du juste et du vrai...
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Voir aussi