Notation musicale
3643ARS ANTIQUA
Les manuscrits sont notés en notation noire, de forme carrée, qui sera mesurée ou proportionnelle vers le xiiie siècle. Les valeurs utilisées sont la longue (longa), la brève (brevis) écrites sur le parchemin sans lever la plume d'oie, des notes d'ornement et des silences. Peu à peu, les valeurs plus petites ser […] Lire la suite
ARS NOVA
L'essentiel des innovations reprochées aux musiciens par Jean XXII trouve sa source dans les progrès de la notation. Depuis l'époque des neumes jusqu'à l'école de Notre-Dame, la notation musicale était restée imprécise. C'est aux disciples de Pérotin qu'il faut attribuer les premières réformes qui furent à l'origine de la notation dite proportionne […] Lire la suite
BASSE, musique
Devant ces faits, on peut comprendre que, à un certain moment et pendant une période limitée de l'histoire, tout l'essentiel d'une œuvre musicale ait pu paraître se réduire à la ligne mélodique et à la basse, les sons situés entre ces deux extrêmes ne participant plus qu'à un remplissage harmonique étroitement déterminé par ces deux éléments. On se contente dès lors de fixer par l'écriture ces deu […] Lire la suite
BÉCARRE, musique
Signe musical ♮ qui, placé devant une note, annule l'altération qui l'affectait, dièse ou bémol, que cette altération soit passagère (valable pour la seule mesure), ou constitutive (prévue pour tout un morceau par l'ensemble des altérations notées en début de portée, que l'on nomme armature). On remarquera que, jusqu'au xviiie siècle, une note diésée […] Lire la suite
EXPRESSION, musique
À la différence des arts plastiques, où l'œuvre est donnée une fois pour toutes, l'œuvre musicale, même écrite, se situe sur un plan temporel : n'existant que si elle est jouée, à l'instar des arts du spectacle, elle nécessite le plus souvent la réunion de plusieurs personnes – les interprètes – pour acquérir une existence fugitive.Pour conférer à la musique […] Lire la suite
LUTH
Le courant de la théorie harmonique amorcé entre autres par les luthistes au xive et au xve siècle fut fondé en raison dans les premières années du xvie siècle avec la diffusion d'un système de notation original et spécifique de l'instrument : la tablature.Co […] Lire la suite
NEUMATIQUE, musique
Dans l'écriture de la musique, la notation a connu notamment les accents, dérivés des accents grammaticaux, les points superposés et une combinaison des deux. Les scribes du Moyen Âge utilisèrent des signes (en grec : neuma) pour fixer le chant liturgique de l'Église romaine. On rencontre ailleurs (Inde, Tibet, Japon) des signes analogues […] Lire la suite
NEUME, musique
Terme de musique en usage au Moyen Âge (viiie-xiie s.) ; le neume est un signe graphique (du grec neuma, signe) que l'on plaçait au-dessus des syllabes à chanter, dans les livres d'église (antiphonaires, matutinaires, vespéraux). La notation neum […] Lire la suite
NOTATION MUSICALE
Contrairement à la peinture et à la sculpture, la musique est un art qui suppose un intermédiaire entre le créateur et son public. Cet intermédiaire, l'exécutant, se voit confier un texte noté selon certaines conventions qui ont évolué au fil des siècles et des cultures. La notation musicale n'a pas toujours existé : la transmission orale la précède dans bie […] Lire la suite
NUANCE, musique
Par le terme de nuance, les Grecs indiquaient les modifications apportées à la division du tétracorde dans les deux genres mélodiques : diatonique et chromatique (l'enharmonique n'en comportant pas). Ainsi distinguait-on le syntono-diatonique et le malako-diatonique ; le toniaïo-chromatique, l'hémiolio-chromatique et le malako-chromatique.En dynamique musicale actuelle, les nuances désignent les d […] Lire la suite
PAUSE, musique
Signe musical correspondant à un silence dont la durée équivaut à celle d'une ronde. C'est un trait gras qui est placé au-dessous de la quatrième ligne de la portée.La demi-pause est une figure qui correspond au silence dont la durée équivaut à celle d'une blanche. Le trait qui la signifie se place au-dessus de la troisième ligne de la portée.Cependant, lorsqu'il y a plusieurs voix inscrites sur u […] Lire la suite
PHRASÉ, musique
Selon H. Riemann, le phrasé est la « délimitation des phrases, c'est-à-dire des éléments plus ou moins complets de la forme expressive d'une pensée musicale, soit dans l'exécution au moyen de l'expression, soit dans la notation au moyen de signes spéciaux, soit, mieux encore, dans l'audition ou la lecture d'une œuvre musicale, en tant qu'interprétation correcte » (Dictionnaire de mu […] Lire la suite
RUBATO
En musique, indication d'ordre dynamique (en italien « volé, dérobé ») où la rigueur de la mesure est respectée pour le rythme de la basse, tandis que les notes du chant sont ralenties ou accélérées. La notion de rubato apparaît au xviie siècle (Giulio Caccini, […] Lire la suite
SOLFÈGE
Le mot « solfège » est employé dans deux sens différents : d'une manière très générale, il désigne l'ensemble des connaissances nécessaires à la lecture et à la réalisation sonore des signes musicaux (apprendre le solfège) ; par extension, il s'applique aux ouvrages spécialisés destinés à l'acquisition de ces connaissances (les Solfèges de Panseron, de Danhauser ; plus récemment les ouvrages d'A. […] Lire la suite
SOUPIR, musique
Le signe ᴓE représente graphiquement le soupir, qui équivaut à un silence correspondant à la durée d'une noire. Le double d'un soupir, la demi-pause, équivaut à une blanche, le demi-soupir à une croche, et le quart de soupir à une double-croche. […] Lire la suite
Première page de la séquence de Pâques Laudes Salvatori de Notker Balbulus (ou le Bègue) figurant dans le recueil manuscrit Liber hymnorum (vers 880). Des neumes figurent en regard du texte, en bas à droite. Manuscrit conservé au monastère d'Einsiedeln (Suisse).
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Psaume Miserere mei, R. de Lassus
Manuscrit de la partition du psaume Miserere mei (.) de Roland de Lassus (1532-1594), 1560. Détail. Les enluminures représentent des scènes de l'histoire de Loth.
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Les modes rythmiques de la musique polyphonique.
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Ici le début de chaque talea est indiqué par une lettre ; le début de chaque color par un chiffre romain
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Correspondance entre les neumes et la notation carrée.
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Notation musicale : prolations de Philippe de Vitry
Les quatre prolations de Philippe de Vitry.
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Correspondance entre notations blanche et ovale
Correspondance entre la notation blanche et la notation ovale.
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L'hexacorde et ses transpositions les plus courantes.
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Systèmes latin et anglo-saxons
Les notes en systèmes latin et anglo-saxon.
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Les sept clés (a) et les correspondances entre les clés (b).
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Quelques exemples de notation des quarts de ton.
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Quelques exemples de notation contemporaine.
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Séquences aléatoires contrôlées
Quelques exemples de notation des séquences aléatoires contrôlées.
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Chute de pierres : notation traditionnelle
Chute de pierres, notation traditionnelle approximative
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Chute de pierres : notation graphique
Chute de pierres, notation graphique
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André Boucourechliev : séquence d'« Archipels »
Une séquence d'« Archipels » d'André Boucourechliev
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