NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
Articles
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NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 3 405 mots
- 1 média
Le néo-positivisme, ou positivisme logique, ne constitue pas à proprement parler une école, ayant à sa tête un maître et attachée à un dogme, mais plutôt une attitude philosophique définie à l'origine par un groupe (le Cercle de Vienne) et aujourd'hui largement diffusée et diversifiée, en particulier...
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AYER ALFRED JULES (1910-1989)
- Écrit par Francis JACQUES
- 1 310 mots
Né en 1910, professeur de logique à Oxford, A. J. Ayer fut tout d'abord, dans les pays anglo-saxons, le meilleur artisan de cette forme extrême d' empirisme qu'est le positivisme logique. Son premier livre (1936), programmatique et d'emblée classique, en offre un vigoureux exposé,...
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DÉTERMINISME
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 9 713 mots
La seconde attitude est celle qu'adoptèrent dans leur majorité les premiers fondateurs de la mécanique quantique, autour de Bohr et Heisenberg et de « l'école de Copenhague ». Elle peut être dite néo-positiviste, puisqu'elle comporte la définition de la science comme une « langue bien faite » adaptée... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...xxe siècle. On peut dire, en gros, que la « théorie reçue » dans la première moitié de celui-ci s'inspire des conceptions générales du cercle de Vienne, dites positivisme logique. La seconde partie du siècle est, au contraire, marquée par un éventail de recherches dont le seul point commun... -
ÉPISTÉMOLOGIE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 13 112 mots
- 4 médias
...conjoint, d'une mathématique et d'une physique semble poser plus que jamais la question de leurs statuts respectifs et de leurs rapports instrumentaux. Les néo-positivistes du Cercle de Vienne, qui se sont explicitement posé le problème dans les années trente, l'ont généralement résolu d'une façon radicale... -
EXCEPTIONNALISME, géographie
- Écrit par Régis KEERLE
- 822 mots
La formulation explicite du terme exceptionnalisme est utilisée pour la première fois en géographie en 1953, dans un article de Fred Schaefer (« Exceptionnalism in geography : a methodological examination », in Annals of the Association of American Geographers). Ce géographe américain entendait...
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EXPÉRIENCE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 7 147 mots
- 1 média
...du scepticisme et du rationalisme kantien, maintenir son projet, il a tout intérêt à renoncer à ce type de dérivation. C'est ce qu'ont bien compris les philosophes du Cercle de Vienne, quand ils ont cherché à reformuler l'empirisme sur de nouvelles bases. Le principe de cette reformulation repose à la... -
FONCTIONNALISME, géographie
- Écrit par Régis KEERLE
- 1 247 mots
L'idée de fonction, empruntée à la physiologie, et sa mise en doctrine(s) sous la forme du fonctionnalisme n'appartiennent pas en propre à la géographie. Dans les approches fonctionnalistes qui se sont développées au xxe siècle en sciences humaines et sociales à partir notamment des...
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GÉOGRAPHIE HUMANISTE
- Écrit par Antoine BAILLY et Laurent VIALA
- 1 076 mots
Étudier la Terre comme « la maison de l'homme », tel est le premier objectif de la géographie humaniste, introduite en partie, dans les années 1960, par l'école française de géographie régionale consciente de l'importance des phénomènes culturels, en partie par la phénoménologie...
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GEYMONAT LUDOVICO (1908-1991)
- Écrit par Fabio MINAZZI
- 1 182 mots
Formé au contact direct de philosophes, tels A. Pastore et E. Juvalta, et de mathématiciens, tels G. Peano et G. Fubini, Ludovico Geymonat a passé ses diplômes de philosophie (1930) et de mathématiques (1932) à l'université de Turin. Publiée en 1931, sa thèse (Il Problema della conoscenza...
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
L'œuvre de Rudolf Carnap est le principal témoin du courant néo-positiviste ; le fameux essai « Le Dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage » a paru en 1931 dans la revue Erkenntnis. Son argument est remarquable par rapport à l'usage de la linguistique en philosophie.... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
...des entités qui n'ont de sens que dans le cadre d'une théorie, laquelle est bien autre chose qu'une généralisation des lois empiriques. Pour le positivisme logique, seuls les « observables » sont en dernier ressort le critère du réel ; ce phénoménalisme de base doit seulement être complété par... -
PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 137 mots
- 10 médias
Le fondateur du positivisme logique, Rudolf Carnap, s'attache avant tout à traquer les aberrations du langage métaphysique, et, s'il admet que la métaphysique puisse répondre à un besoin d'ordre sentimental comme le fait la musique, il conclut ironiquement que le métaphysicien n'est... -
PHILOSOPHIE ANALYTIQUE
- Écrit par Francis JACQUES et Denis ZASLAWSKY
- 13 428 mots
- 3 médias
Par un certain dogmatisme de la sensation (qui s'est infléchi récemment vers des thèses pragmatistes), les positivistes logiques réagissent contre la métaphysique des atomistes logiques et prétendent accomplir leur vrai programme tout en dégageant les présupposés de la pratique de Moore. Aux États-Unis,... -
PHYSIQUE - Les fondements et les méthodes
- Écrit par Roland OMNÈS
- 10 710 mots
- 8 médias
L'attitudenéo-positiviste a surtout été soutenue par des philosophes, au premier rang desquels il convient de citer, avec des nuances diverses, Bertrand Russell, Ludwig Wittgenstein et Rudolf Carnap. Elle partage au premier abord un point de vue qui a été longuement développé dans la physique contemporaine,... -
POPPER KARL RAIMUND (1902-1994)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 2 095 mots
- 1 média
...induction elle-même permettait d'arriver aux hypothèses, ce n'est certes pas elle qui les justifierait. Une telle critique vise, après Hume, les néo-positivistes du Cercle de Vienne. Ceux-ci, en effet, s'efforçaient de distinguer énoncés pourvus de sens et énoncés dépourvus de sens, la vérifiabilité... -
POSITIVISME
- Écrit par Angèle KREMER-MARIETTI
- 5 236 mots
- 2 médias
Il reste que le positivisme n'a jusque-là été interprété que de façon ponctuelle ou lacunaire. Les néo-positivistes s'acharnent sur des problèmes que le positivisme a indiqués sans les juger dignes d'être traités. Dans la combinaison de la matière fournie par le monde et de la forme fournie par... -
POSITIVISME, notion de
- Écrit par Jean LECLERCQ
- 1 384 mots
Le mot positivisme (1830) – dont le Vocabulaire de Lalande donne une histoire détaillée – fut rapidement complété par le terme positiviste (1835) dont les connotations sont variables (l'utilisation négative a pris son essor dans les milieux catholiques au moment de l'opposition à Littré). Mais tous...
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PREUVE, épistémologie
- Écrit par Fernando GIL
- 3 338 mots
- 1 média
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PROTOCOLAIRES ÉNONCÉS
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 647 mots
Notion d'épistémologie contemporaine, d'origine anglo-saxonne, qui traduit l'anglais protocol sentences et l'allemand Protokoll Sätze. Avant toute spécialisation philosophique, le terme allemand Protokoll désignait un compte rendu, un procès-verbal, notamment des débats d'un...
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RAISON
- Écrit par Éric WEIL
- 13 180 mots
- 1 média
...problèmes autant que les réponses, sans cependant repousser tout lien avec le passé, de telle façon que l'on rencontre certaines attitudes intermédiaires. Le positivisme logique, tout en niant la possibilité d'une pensée qui dépasse les limites de la connaissance scientifique, maintient que seul un discours...
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