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COGITO

Articles

  • CARTÉSIANISME

    • Écrit par Pierre GUENANCIA
    • 1 862 mots
    ...français), l'une des plus grandes œuvres de toute la philosophie, que la connaissance par le moi, considéré comme chose qui pense, de sa propre existence (Cogito, sum : « je pense, je suis ») est la plus certaine de toutes les connaissances humaines, que l'âme ou l'esprit est réellement distinct...
  • CONSCIENCE

    • Écrit par Henri EY
    • 10 480 mots
    • 1 média
    ...objets qui se présente d'abord à la conscience naïve universelle au travers de sa propre transparence, c'est le monde de la pensée qui se dévoile dans le cogito à la conscience réfléchie. Et, par là, on saisit que la « conscience » et la « conscience-de-cette-conscience » (l'idea ideae de...
  • CONSCIENCE (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 2 718 mots
    Descartes (1596-1650) est incontournable si nous avons l’intention de nous réconcilier avec la conscience. Qu’est-ce donc que le « cogito » (le « Je pense donc je suis ») cartésien ? C’est la découverte de la certitude inébranlable de notre vie intérieure, acquise à l’issue du doute méthodique,...
  • CORPS - Soma et psyché

    • Écrit par Pierre FÉDIDA
    • 3 217 mots
    ...bien incertaine. Ce contentieux, d'origine ancienne, touche non seulement au thème de l'opposition de l'âme et du corps et de leur séparation dans le cogito occidental, mais, de plus, au fondement d'une physique, d'une physiologie et d'une médecine qui prennent le corps comme objet de la nature ou font...
  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    ...affirmation de la pensée qui doute. Car au moment où je doute de tout, et du fait que je doute de tout, je suis assuré de l'existence de la pensée qui doute. C'est le fameux : « je pense donc je suis » du Discours de la méthode, le « cogito ergo sum » de la première partie des Principes. Dans...
  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 5 676 mots
    ...philosophie moderne revendiquera à juste titre son originalité, car la pensée de la pensée prend ici un sens différent de celui qu'elle avait chez Aristote. L'autonomie du cogito met en scène un sum, en lequel la pensée saisit l'être en se saisissant d'elle-même. Et, cependant, l'eidos...
  • EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean WAHL
    • 6 166 mots
    • 3 médias
    Quand Descartes écrit : « Je pense, je suis », c'est son existence d'être pensant qu'il affirme ; et ce n'est qu'après avoir prouvé l'existence de Dieu qu'il peut affirmer l'union de l'âme et du corps. Et c'est bien d'une telle union qu'il a conscience enfin.
  • ALTÉRITÉ, philosophie

    • Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY
    • 5 334 mots
    • 4 médias
    Commençons donc par ce qu'Edmund Husserl nommait « la proto-fondation cartésienne de l'ensemble de la philosophie des temps modernes ».Le cogito cartésien se veut un fondement ultime, résidu d'un doute radical naissant de la remise en cause du savoir : le sujet qui doute fait table rase de...
  • AUTRUI (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 534 mots
    ... (1596-1650). Pour lui, l’existence dont je suis d’abord certain, celle que démontre l’expérience du doute méthodique conduisant à l’évidence du « Cogito », est ma propre existence. Parce que le « Je pense » est initialement un « Je doute », je découvre en même temps, avec la conscience de mon...
  • IMMÉDIAT

    • Écrit par Dominique LECOURT
    • 3 910 mots
    ...Kant traduit : l'idéalisme cartésien s'est mis dans l'impossibilité d'établir de façon positive l'existence du monde extérieur ; il reste problématique. Or, la raison qu'invoque Kant est, pour nous, très significative : c'est, dit-il, que Descartes a commencé par affirmer que le cogito était...
  • INTÉRIORITÉ

    • Écrit par Étienne BORNE
    • 5 268 mots
    Les doctrines classiques de l'intériorité réalisent un double progrès par rapport à la pensée antique. D'une part, philosophie d'un Cogito en première personne, elles mettent l'accent sur cette notion fondamentale qu'il ne suffira pas de dire idéaliste pour la disqualifier, à savoir qu'il n'y...
  • LIBERTÉ

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 649 mots
    • 1 média
    Un deuxième seuil dans l'émergence de la liberté comme subjectivité est représenté par le cogito cartésien, selon lequel le sujet est celui pour qui le monde est une représentation, un tableau déployé devant le regard. On se réfère ici, bien entendu, à l'interprétation que Heidegger...
  • LOCKE JOHN (1632-1704)

    • Écrit par Geneviève BRYKMAN
    • 3 988 mots
    • 1 média
    ...pure passivité, mais il est permis de penser que des êtres à la fois passifs et actifs ne sont ni pure matière ni pure pensée. » L'homme est double, pur cogito additionné d'une machine, voulait Descartes ; mais il se vit comme un tout et, cela, Descartes l'accorde avec embarras. Locke, soucieux de...
  • MARCEL GABRIEL (1889-1973)

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 136 mots
    ...existentielle première. Gabriel Marcel récuse donc la démarche cartésienne, dénonçant l'insularité à laquelle elle condamne, selon lui, le sujet : abstrait, « le cogito ne nous donne accès qu'à un monde au sein duquel les jugements d'existence proprement dits perdent toute signification » (Journal...
  • MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES, René Descartes - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 985 mots
    ...que je ne suis pas le jouet d'un « mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant », qui entretiendrait mes sens dans l'illusion d'une réalité ? Or, dans ce cas même (Méditation seconde : De la nature de l'esprit humain, et qu'il est plus aisé à connaître que le corps), « je suis...
  • MOI

    • Écrit par Catherine CLÉMENT, Henry DUMÉRY
    • 12 459 mots
    Le premier concerne le sens et la portée du je, ou plutôt des deux je, car on se demande s'il s'agit du même. Le cogito, le « je pense », reconquiert sur le scepticisme, non pas l'être, mais la certitude du « je suis », c'est-à-dire l' existence du sujet qui pense (de la « chose pensante »),...
  • NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)

    • Écrit par Jean GRANIER
    • 9 775 mots
    • 1 média
    L'accès à la véritable réalité de l'interprétation demeure toutefois obstrué tant que le privilège du cogito cartésien n'est pas soumis à contestation. L'enjeu est le statut de la représentation et des certitudes immédiates dont se targue l'ontologie métaphysique. Nietzsche remarque d'emblée...
  • PENSÉE

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 8 304 mots
    • 1 média
    ...selon cette conception, essentiellement « privées » : leur existence et leur nature dépendent du sujet qui les pense (les cogitationes reposent sur le cogito). Nul autre que moi ne peut accéder au contenu de mes propres pensées et le vérifier (c'est pourquoi l'âme, ou l'esprit, est toujours plus « facile...
  • PRAGMATIQUE

    • Écrit par Francis JACQUES
    • 6 552 mots
    ...de la pensée, de la perception ou de l'imagination, et les objets correspondants pourraient recevoir un traitement pragmatique. En quatrième lieu, le «  cogito, ergo sum » cartésien pourrait être reformulé de manière significative. Ainsi : « Quand j' asserte que je doute de mon existence, je dois exister...
  • PSYCHANALYSE

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 17 239 mots
    • 1 média
    ...à l'élaboration d'un organon la restitution de la dialectique sous-jacente à la psychanalyse. Dans cette vue, l'analyse des opérations logiques dont se soutient le cogito porte au niveau d'une critique de l'ontologie la genèse précédemment développée du rapport du signifiant au sujet.