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MORALITÉ, genre littéraire

Articles

  • MORALITÉ, genre littéraire

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 108 mots

    Genre théâtral du xve siècle, caractérisé par son propos moralisateur et par la forme allégorique de ses personnages. La moralité met en scène, de manière satirique, les dangers et les conséquences du vice, ou la récompense d'une vie vertueuse et chrétienne. Dans Métiers et Marchandises,...

  • ALLÉGORIE

    • Écrit par Frédéric ELSIG, Jean-François GROULIER, Jacqueline LICHTENSTEIN, Daniel POIRION, Daniel RUSSO, Gilles SAURON
    • 11 594 mots
    • 5 médias
    ...conventionnelle, dans les sermons d'église, dans les pièces de théâtre qui visent autant à édifier qu'à distraire, on retient surtout les spectacles de Moralités qui, du xive au xvie siècle, offrent au bon public la pantomime de ses conflits intérieurs : « Connaissance, Malice et Puissance », « Envie,...
  • DÉBAT, genre littéraire

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 347 mots

    Le terme générique « débat » correspond à une série de genres poétiques dialogués que les trouvères et les troubadours cultivaient depuis le début du xiie siècle : d'abord en latin, sous le nom de disputatio, puis en langue vulgaire ; il est appelé tenson ou jocpartit en...

  • ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 10 600 mots
    • 2 médias
    Les moralités apparaissent vers la fin du xive siècle, sans d'ailleurs supplanter les miracle plays. Ce sont de véritables pièces de théâtre, avec conflit et dénouement, qui dramatisent les difficultés du salut de l'homme, champ de bataille où les forces du mal – les vices, les péchés,...
  • FARCE

    • Écrit par Cedric E. PICKFORD
    • 1 154 mots

    On appelle farces les pièces de théâtre comiques composées du xiiie jusqu'au xvie siècle. On ne les nomme pas comédies parce que, selon les Arts poétiques du Moyen Âge, ce terme s'applique aux poèmes dont le début est triste et la fin plutôt joyeuse. On trouve le terme de farce qualifiant...

  • SUBLIME, littérature

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 344 mots
    Avec la question de la moralité, l'attention se déplaçait du discours vers l'orateur, du logos vers l'éthos (le caractère, la personnalité). C'était prendre le risque d'un « misérabilisme oratoire » (comme on a pu le dire de la Doctrine chrétienne de saint Augustin...
  • PRESTON THOMAS (1537-1598)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 685 mots

    Si l'auteur du Roi Cambyse est bien Thomas Preston qui fut fellow de King's College (Cambridge), master de Trinity Hall (1584-1598) et vice-chancelier de l'université de Cambridge (1589-1590), les dates indiquées de sa vie et de sa mort sont bien exactes. Mais les critiques modernes...

  • SOTTIE ou SOTIE

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 203 mots

    Au xve siècle, courte pièce satirique interprétée par une compagnie locale d'amateurs, les Sots, qui arboraient leur costume traditionnel : un pourpoint court, mi-vert, mi-jaune, des chausses collantes, et sur la tête un bonnet d'âne. Les sotties étaient souvent des parades improvisées, précédant...

  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - Histoire

    • Écrit par Robert PIGNARRE
    • 8 347 mots
    • 1 média
    ...s'enliser dans l'académisme dévot. La polémique multiplie les pointes antipapistes, pimente le réalisme des scènes familières. Il n'est pas jusqu'à la moralité, cette « psychomachie » confrontant, au moyen d'abstractions personnifiées, les postulations qui se disputent l'âme du pécheur, qui ne prenne,...