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MALLET-STEVENS ROBERT (1886-1945)

L'Union des arts et de l'industrie

En 1929, Mallet-Stevens quitte la Société des artistes décorateurs et fonde l'Union des artistes modernes, dont il reste le principal animateur jusqu'à sa mort. Mallet-Stevens est également membre du comité directeur de L'Architecture d'aujourd'hui des les débuts de la revue à la fin de l'année 1930.

La conception des détails d'éclairage, de polychromie et de mobilier ainsi que l'emploi des techniques modernes font de la Villa Cavrois (1929-1932) à Croix, près de Roubaix, son œuvre la plus accomplie et un manifeste des ambitions de l'U.A.M. La suite de la carrière de Mallet-Stevens est jalonnée des déclinaisons de magasins comme pour les boutiques Bailly (boulevard de la Madeleine et boulevard des Capucines à Paris, 1928 ; Rouen et Lyon, 1934 ; Alger, 1937). Il construit aussi d'éphémères pavillons pour l'exposition des Arts et techniques dans la vie moderne à Paris en 1937 (Pavillons de l'électricité et de la lumière conçus en collaboration avec Georges-Henri Pingusson, de l'hygiène avec René Coulon, des tabacs, de la solidarité nationale), et pour l'exposition du Progrès social de Lille en 1939 (Pavillon de la presse et de la publicité). De 1935 à 1939, en tant que directeur de l'école des Beaux-Arts de Lille, il tente d'appliquer les principes de l'U.A.M. à un projet pédagogique et institutionnel de formation des architectes. En 1939, il se réfugie à Penne-d'Agennais, dans le Lot-et-Garonne, et meurt à Paris le 8 février 1945.

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Écrit par

  • : professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg, chercheur au L.A.C.T.H.-E.N.S.A.P. de Lille

Classification

Pour citer cet article

Richard KLEIN. MALLET-STEVENS ROBERT (1886-1945) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • PARIS

    • Écrit par Jean-Pierre BABELON, Michel FLEURY, Frédéric GILLI, Daniel NOIN, Jean ROBERT, Simon TEXIER, Jean TULARD
    • 32 119 mots
    • 21 médias
    ...hiérarchie, toute analogie ou solidarité entre la forme d'une part, la distribution et la fonction d'autre part. À quelques mètres de là, Robert Mallet-Stevens, dans la rue qui porte son nom dès son ouverture en 1927, utilise le béton armé pour créer en premier lieu des volumes formant autant...
  • PROUVÉ JEAN (1901-1984)

    • Écrit par Joseph ABRAM
    • 2 027 mots
    En 1924, il fonde son propre atelier de ferronnerie à Nancy (rue du Général-Custine). Il travaille d'abord pour le compte d'architectes locaux tels que Paul Charbonnier, Pierre Le Bourgeois, Jean Bourgon, puis, à partir de 1926, pour Robert Mallet-Stevens. L'architecte parisien lui commande...

Voir aussi