RESPIRATOIRE (APPAREIL) Pharmacologie
Les expectorants et les mucolytiques
La médication expectorante vise à faciliter l'expectoration, essentiellement en fluidifiant le liquide trachéobronchique sécrété par les cellules acineuses muqueuses et les cellules caliciformes à mucus ouvertes. Les fluidifiants agissent selon deux mécanismes : stimulation des glandes bronchiques séreuses, diminution de la viscosité du mucus bronchique.
Stimulation des glandes bronchiques
L'innervation des cellules acineuses muqueuses par les fibres parasympathiques explique l'augmentation de la sécrétion, provoquée par les parasympathomimétiques, et l'assèchement des bronches par l'absorption d'atropine.
La sécrétion du liquide trachéobronchique est déclenchée par voie réflexe. Les récepteurs sont gastro-intestinaux ; le centre (voisin, sinon identique, du centre du vomissement) est bulbaire. On comprend ainsi l'activité des émétisants périphériques tels que l'ipécacuanha et les expectorants salins (acétate d'ammonium, benzoate et citrate de sodium, iodures alcalins, tartrate antimonio-potassique ou émétique). Le Bisolvon est un expectorant synthétique qui accroît la production de liquide trachéobronchique et fluidifie celui-ci.
D'autres expectorants excitent la sécrétion des cellules caliciformes. Ce sont, entre autres, la terpine, le polygala, la scille.
Diminution de la viscosité du mucus bronchique
La diminution de la viscosité du mucus bronchique est l'œuvre des mucolytiques (acétylcystéine, Bisolvon, α-chymotrypsine) qui scindent les chaînes polypeptidiques.
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Écrit par
- Henri SCHMITT : docteur en médecine, docteur ès sciences, professeur à la faculté de médecine Broussais-Hôtel-Dieu
Classification
Pour citer cet article
Henri SCHMITT. RESPIRATOIRE (APPAREIL) - Pharmacologie [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
Média
Autres références
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ACIDO-BASIQUE ÉQUILIBRE
- Écrit par Pierre KAMOUN
- 2 955 mots
- 1 média
Le poumon, en excrétant par les voies respiratoires du gaz carbonique, modifie la pCO2 du sang artériel. -
AMPHIBIENS ou BATRACIENS
- Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Philippe JANVIER, Jean-Claude RAGE
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Chezles Amphibiens adultes, il est de type pulmonaire. Mais la présence d'une paire de poumons chez ces animaux a une importance qui est plutôt d'ordre anatomique et phylogénétique que d'ordre fonctionnel. En effet, les larves possèdent toutes une respiration branchiale et certains Urodèles conservent... -
ANOURES
- Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Philippe JANVIER
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Respiration. Les échanges respiratoires se font à trois niveaux : peau, cavité bucco-pharyngée et poumons. L'importance de la respiration bucco-pharyngée chez les Anoures est discutée. -
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- Écrit par Christine ROLLARD
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L’abdomen contient le cœur, les organes respiratoires, excréteurs, digestifs, reproducteurs, et différents types de glandes. La respiration est trachéenne chez les acariens, pseudoscorpions, opilions, solifuges et ricinules. Les trachées correspondent à des invaginations plus ou moins complexes du tégument... - Afficher les 21 références
Voir aussi
- MUCUS
- NERF PNEUMOGASTRIQUE ou NERF VAGUE
- SYMPATHOMIMÉTIQUES
- CORTICOÏDES ou CORTICOSTÉROÏDES
- INFECTION
- THÉOPHYLLINE
- CHÉMORÉCEPTEUR
- PARASYMPATHOLYTIQUES
- ÉMÉTISANTS
- NICOTINIQUES
- ORTHOSYMPATHIQUE SYSTÈME ou SYSTÈME NERVEUX SYMPATHIQUE
- PARASYMPATHIQUE SYSTÈME NERVEUX
- PNEUMOLOGIE
- SPASMOLYTIQUES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- ANTITUSSIFS
- BRONCHOPATHIE
- ANTISPASMODIQUES
- ANTIHISTAMINIQUES
- RESPIRATOIRE PATHOLOGIE
- ADRÉNERGIQUES RÉCEPTEURS
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- CORTICOTHÉRAPIE
- BRONCHODILATATEURS
- BRONCHITE CHRONIQUE
- ARC RÉFLEXE, neurologie
- MUCOLYTIQUES
- SALBUTAMOL