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CAILLEBOTTE GUSTAVE (1848-1894)

Une passion pour le bateau

<em>Périssoires</em>, G. Caillebotte - crédits : Leemage/ Corbis/ Getty Images

Périssoires, G. Caillebotte

Plusieurs scènes de baignade ou de canotage exposées en 1879 lors de la quatrième exposition permettent d'apprécier une interprétation systématique de thèmes chers à Monet ou Manet à l'époque d'Argenteuil. Partie de bateau (1877) impose une composition frontale qui découpe l'image inattendue d'un rameur improvisé en tenue de ville alors que Canotiers ou Périssoires offrent le spectacle de sportsmen participant dans les règles de l'art à une activité de loisir bien éloignée des barques populaires de La Grenouillère.

Gustave Caillebotte s'engage aussi dans une conception décorative de son art avec trois panneaux déclinant les plaisirs liés à la rivière, la pêche, la baignade et le canotage (Pêche à la ligne, coll. part. ; Baigneurs, coll. part. ; Périssoires, musée des Beaux-Arts de Rennes). En 1879, le peintre devient membre du Cercle de la voile de Paris. Il participe au plus haut niveau à des régates en Normandie ou sur le bassin d'Argenteuil. Après le décès de sa mère et la vente de la propriété d'Yerres, il achète avec son frère en 1881 une propriété située au Petit-Gennevilliers, sur la rive opposée au bassin d'Argenteuil.

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Écrit par

  • : professeur émérite d'histoire de l'art contemporain à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne

Classification

Pour citer cet article

Éric DARRAGON. CAILLEBOTTE GUSTAVE (1848-1894) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

<em>Périssoires</em>, G. Caillebotte - crédits : Leemage/ Corbis/ Getty Images

Périssoires, G. Caillebotte

<it>Le Pont de l'Europe</it>, G. Caillebotte - crédits :  Bridgeman Images

Le Pont de l'Europe, G. Caillebotte

Autres références

  • IMPRESSIONNISME

    • Écrit par Jean CASSOU
    • 9 484 mots
    • 32 médias
    ...qui ne s'améliorera point, que partager les infortunes de ses camarades accablés de charges, tel Monet qui s'est marié. Ceux-là, leurs compagnons les plus aisés les aident, et aussi quelques premiers, très rares, amateurs,Caillebotte, Chocquet, le Dr de Bellio, le baryton Faure, le pâtissier Murer.
  • LE DÉCOR IMPRESSIONNISTE. AUX SOURCES DES NYMPHÉAS (exposition)

    • Écrit par Camille VIÉVILLE
    • 1 153 mots
    • 1 média
    ...corps nus, matité empruntée à la fresque, format horizontal). La salle suivante, « Fleurs et jardins », démontrait avant tout l’appétit remarquable de Caillebotte pour le décor avec le saisissant Parterre de marguerites (vers 1892-1893), traité avant l’heure selon la technique de l'all-over ...

Voir aussi