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RUBINI GIOVANNI BATTISTA (1794-1854)

Ténor italien, né le 7 avril 1794, à Romano, dans la république de Venise, mort le 3 mars 1854, dans la même ville, Giovanni Battista Rubini fut l'un des premiers grands interprètes du style romantique de Vincenzo Bellini et de Gaetano Donizetti.

Très tôt promis à une brillante carrière musicale, Giovanni Battista Rubini est engagé comme violoniste et choriste au théâtre Riccardi de Bergame dès l'âge de douze ans. Après ses débuts professionnels dans Le Lagrime d'una vedova de Pietro Generali à Pavie en 1814, il chante pendant dix ans à Naples dans de petites salles d'opéra comique. En 1825, il interprète à Paris les premiers rôles de trois opéras de Gioacchino Rossini, La Cenerentola, Otello et La Donna del lago, s'imposant ainsi comme le plus grand ténor de son temps. L'année suivante, il incarne son premier rôle bellinien, lors de la création de Bianca e Gernando à Naples. Lorsqu'il compose ses opéras ultérieurs, Bellini travaille en étroite collaboration avec Rubini. Le ténor chante ainsi les principaux rôles dans Il Pirata (Ernesto, 1827), La Sonnambula (Elvino, 1831) et I Puritani (Lord Arturo Talbot, 1835). Il crée ce dernier opéra aux côtés de la sopranoGiulia Grisi et du baryton Antonio Tamburini. Les trois chanteurs d'exception continueront à se produire longtemps avec Luigi Lablache, formant un célèbre quatuor.

Rubini participe également à la création de nombreux opéras de Donizetti, dont La Lettera anonima (1822), Elvida (1826), Il Giovedì grasso (1827), Gianni di Calais (1828), Il Paria (1829), Anna Bolena (1830) et Marino Faliero (1835). De 1831 à 1843, il partage son temps entre le Théâtre-Italien à Paris et le Majesty's Theatre de Haymarket, à Londres. Il effectue des tournées en Allemagne et aux Pays-Bas avec Franz Liszt en 1843 et, la même année, se produit à Saint-Pétersbourg, où le tsar Nicolas Ier le nomme directeur de chant et chef de la musique impériale. Deux ans plus tard, Rubini se retire dans sa ville natale, où il achète un palais qui deviendra le musée Rubini après sa mort.

— Universalis

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Universalis. RUBINI GIOVANNI BATTISTA (1794-1854) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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