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FIÈVRE

Augmentation de la température corporelle ; elle apparaît dans de nombreuses manifestations pathologiques et doit être distinguée de l'élévation de la température due à l'effort, qui disparaît en quelques minutes. Le mécanisme de la fièvre, encore mal précisé, associe une élévation de la thermogenèse et une diminution de la déperdition de chaleur.

Le facteur commun de toutes les affections fébriles pourrait être une lésion des tissus, et notamment des leucocytes polynucléaires qui semblent sécréter une ou plusieurs substances pyrogènes.

Son importance en tant que signe diagnostique n'est plus à souligner, mais elle peut entraîner ses propres manifestations défavorables, notamment la déshydratation, voire la mort si elle dépasse 42 0C (température rectale) ; c'est pourquoi, à titre symptomatique, il est souvent préférable de la faire baisser par l'administration d'acide acétylsalicylique ou par des enveloppements tièdes ou froids, selon les cas, sans oublier la réhydratation éventuelle du malade.

— François BOURNÉRIAS

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Pour citer cet article

François BOURNÉRIAS. FIÈVRE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ANTISEPSIE ET ASEPSIE

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 587 mots
    • 1 média

    Classiquement, l’histoire de la chirurgie est scandée par deux dates : l’année 1846, au cours de laquelle l’anesthésie à l’éther est utilisée pour la première fois ; l’année 1867, au cours de laquelle le chirurgien britannique Joseph Lister (1827-1912) décrit le succès d’une...

  • BRUCELLOSE ou MÉLITOCOCCIE ou FIÈVRE DE MALTE

    • Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
    • 1 372 mots
    Il n'y a sans doute pas, mises à part la fièvre typhoïde et la grippe, d'affection plus variée dans sa symptomatologie que la brucellose :la forme septicémique aiguë qui fut décrite comme « fièvre ondulante sudoro-algique » est certes l'aspect le plus typique, mais non le plus fréquent. Trois...
  • COCCIDIES

    • Écrit par Robert GAUMONT
    • 3 133 mots
    • 4 médias
    C'estl'un des agents du paludisme. Il provoque la « fièvre tierce bénigne », ainsi appelée parce que les accès de fièvre se produisent les 1er et 3e jours, etc. Le parasite vit en effet dans les globules rouges du sang de l'homme, où a lieu la schizogonie : en se divisant, les parasites...
  • DENGUE

    • Écrit par Philippe DESPRÈS
    • 2 880 mots
    • 4 médias
    ...infectés présentent des signes cliniques manifestes et le taux de mortalité est plus important chez les moins de 5 ans. Dans les cas symptomatiques, la fièvre dengue s'apparente le plus souvent à un état fébrile aux signes peu expressifs. Une montée brutale de la température corporelle (> 38,5 ...
  • Afficher les 17 références

Voir aussi