Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS, Paris

Bâtiments et collections

Au temps des grandes transformations urbaines (1820-1870), les élèves architectes viennent apprendre le style beaux-arts brillamment illustré par le Palais des Études commencé par François Debret et achevé par Félix Duban.

Initialement abritée dans une aile du musée du Louvre sous l'Ancien Régime, l'École succède en 1817, sur le terrain du couvent des Petits-Augustins, au musée des Monuments français, ouvert sous la Révolution française, entre la rue Bonaparte et la rue des Saints-Pères (les bâtiments sur la Seine, quai Malaquais, furent acquis ultérieurement). Duban utilise les vestiges du musée disparu pour dérouler sur les murs une histoire de l'art français. Les élèves voient encore dans la bibliothèque de nombreuses œuvres anciennes, venues de collections accumulées pendant trois cent cinquante ans : grands prix, morceaux de réception (les chefs-d'œuvre des académiciens), donations. Dans l'amphithéâtre d'honneur, une peinture murale de Paul Delaroche, les Artistes de tous les temps (1841) accueille les lauréats du grand prix. Une partie de l'ancienne collection des moulages (sculptures du Moyen Âge et de la Renaissance française et italienne) et des copies peintes demeure dans l’église de l’ancien couvent des Petits-Augustins. Les bâtiments donnant sur la Seine, qui abritent les ateliers et les salles d'expositions, l'Hôtel de Chimay, le Palais des beaux-arts illustrent trois siècles d'architecture parisienne.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : conservateur du patrimoine à École nationale supérieure des beaux-arts, Paris

Classification

Pour citer cet article

Emmanuel SCHWARTZ. ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS, Paris [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ACADÉMIE DE FRANCE À ROME

    • Écrit par Robert FOHR
    • 3 052 mots
    • 2 médias
    ...l'Institut (la IVe classe, devenue l'Académie des beaux-arts en 1816) expédient à la Villa Médicis les meilleurs d'entre leurs élèves de l'École des beaux-arts de Paris, lesquels bénéficient ensuite des grandes commandes de l'État avant d'occuper à leur tour les fauteuils de l'illustre...
  • ARCHITECTURE (Thèmes généraux) - Notions essentielles

    • Écrit par Antoine PICON
    • 4 952 mots
    Enseignée à l'École des beaux-arts de Paris tout au long du xixe siècle, la composition architecturale tente de parvenir à un équilibre harmonieux entre les logiques d'usage, entre la commodité et les exigences de lisibilité du parti général retenu pour le bâtiment. Par l'intermédiaire de la...
  • ARCHITECTURE (Thèmes généraux) - L'architecte

    • Écrit par Florent CHAMPY, Carol HEITZ, Roland MARTIN, Raymonde MOULIN, Daniel RABREAU
    • 16 589 mots
    • 10 médias
    ...précipiter la crise, même si le rôle du concours de Rome, des ateliers officiels et des programmes fictifs n'est pas démenti au cours du xixe siècle. La création de l'École des beaux-arts de Paris en 1819, qui comprend un enseignement spécifique d'architecture, transposait dans une nouvelle structure...
  • ARCHITECTURE REVUES D'

    • Écrit par Hélène JANNIÈRE, Marc SABOYA
    • 8 987 mots
    • 1 média
    ...dans un « juste milieu » entre les « classiques purs » et les « romantiques fougueux ». Sans s'abandonner à la polémique, il porte un regard lucide sur le système de l'École des beaux-arts qui, selon lui, ne gère pas le savoir mais plutôt son absence et encourage les abus. Le directeur de La...
  • Afficher les 10 références

Voir aussi