Opéra, xvii e s. et xviii e s.
1289BOUFFONS QUERELLE DES
En 1752, à Paris, éclata ce que l'on a appelé la « querelle des Bouffons », bataille musicale née de la rivalité entre les partisans de la musique lyrique française, établie par Lully et renouvelée par Rameau, et ceux de la musique lyrique italienne dans le style bouffe, représentée par des compositeurs comme Pergolèse, Rinaldo da Capua, Latilla, Jommelli, Coc […] Lire la suite
CAVATINE
Terme musical, tiré de l'italien cavatina, diminutif de cavata qui désignait au xviiie siècle un petit arioso placé à la fin d'un récitatif (ainsi chez J.-S. Bach, par exemple dans ses Cantates nos 76, 80 et 117). Dans les opéras et les oratorios du xvi […] Lire la suite
GLUCKISTES & PICCINNISTES QUERELLE ENTRE
La querelle des gluckistes et des piccinnistes se déroule pour l'essentiel à Paris de 1776 à 1779, et oppose moins les compositeurs Gluck et Piccinni, entraînés dans cette galère à leur corps défendant et dont les relations personnelles restent cordiales, que leurs partisans respectifs, et ce pour des motifs où la […] Lire la suite
LIVRET, musique
Tiré de l'italien libretto (« petit livre »), le mot français livret désigne le texte littéraire décrivant l'action et contenant les dialogues d'une œuvre musicale avec chanteurs, qu'il s'agisse de musique profane (théâtre lyrique) ou de musique religieuse (toutes formes, excepté les formes à texte liturgique fixe : ordinaire de la messe, […] Lire la suite
NAISSANCE DE L'OPÉRA
Quand et où faire commencer l'histoire de l'opéra ? La date de 1600et la ville de Florence semblent le mieux correspondre à un acte de naissance. Le xvie siècle n'avait connu que des ébauches de théâtre musical : dans les fêtes princières et les chants de carnaval, le spectacle avait plus d'importance que l'intérêt dramatique, e […] Lire la suite
NAISSANCE DE L'OPÉRA - (repères chronologiques)
Vers 1550 Emilio de' Cavalieri naît à Rome.20 août 1561 Jacopo Peri naît à Rome ou à Florence.1581 Publication à Florence du traité de Vincenzo Galilei Dialogo della musica antica e della moderna en faveur du […] Lire la suite
OPÉRA-COMIQUE
Le vocabulaire français étant le seul à avoir adopté l'expression « opéra-comique » pour désigner une forme de théâtre lyrique où les dialogues parlés alternent avec les scènes chantées, ce terme devrait s'appliquer à des œuvres aussi différentes que Fidelio, de Beethoven, et Carmen, de Bizet. En fait, la grande période de l'opéra-comique français proprement […] Lire la suite
OPÉRA - Histoire, de Peri à Puccini
Tout commence par l'union d'un roi de France avec la fille d'un grand-duc de Toscane. Les chroniqueurs sont en effet d'accord pour conférer à l'Euridice de Jacopo Peri, sur un livret d'Ottavio Rinuccini, le titre de « premier opéra de l'histoire de la musique ». L'événement eut lieu le 6 octobre […] Lire la suite
OPÉRA - Le renouveau de l'opéra baroque
Année 1925. Les historiens ne tiennent pas 1925 pour une année faste de l'opéra baroque. Cette année-là, Mussolini et Staline s'arrogent de nouveaux pouvoirs. Tandis que paraît Le Procès de Franz Kafka, que Lion Feuchtwanger publie Le Juif Süss et Adolf Hitler Mein Kampf, Bernard Shaw reçoit le prix […] Lire la suite
La scène baroque favorise la complémentarité du théâtre, du chant et de la danse. L'usage des machines vient compléter cette fusion des arts. Dessin de Jean Berain pour «Armide» de Lully (1686), d'après un livret de Quinault, qui adapte un épisode de la «Jérusalem délivrée»...
Crédits : AKG
Troisième scène du deuxième acte de La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart lors de la création de l'ouvrage, au Theater auf der Wieden de Vienne, le 30 septembre 1791. Eau-forte rehaussée de couleur par Josef et Peter Schaffer (1795).
Crédits : AKG
Page de titre de l'édition originale d'Euridice de Jacopo Peri, publiée chez Giorgio Marescotti, premier en date des imprimeurs de musique florentins. Cet opéra sur un livret d'Ottavio Rinuccini sera créé le 6 octobre 1600 au palais Pitti de Florence, à l'occasion...
Crédits : The Newberry Library, Pio Resse Collection, 1889
Le ténor autrichien Josef Köstlinger interprète le rôle de Tamino dans le film La Flûte enchantée (1975) d'Ingmar Bergman. Cette mise en scène du chef-d'œuvre de Mozart, tournée dans le célèbre Théâtre du château royal de Drottningholm, près de Stockholm, marque...
Crédits : TV2/ The Kobal Collection/ Picture Desk
Interprétation satirique d'une scène de Jules César (1724), opéra de Haendel. À gauche, le castrat Senesino (César), au centre, la soprano Francesca Cuzzoni (Cléopâtre) et, à droite, la basse Gaetano Berenstadt. Gravure de William Hogarth.
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Rinaldo : acte.II, aria d'Almirena «Lascia ch'io pianga» Maria Sovinovna, soprano, Orchestre symphonique de Leningrad, direction Dimitri Protenikov (enregistré en 1954).
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Rodelinda : aria «Art thou troubled?» Interprétation : Kathleen Ferrier, contralto, Boyd Neel Orchestra, direction Boyd Neel (enregistré en 1954).
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Alcina : ouverture Interprétation : Orchestre de chambre de Cologne, direction Ferdinand Leitner (enregistré en 1953).
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Didon et Énée : acte II, aria de Belinda «Thanks to These Lonesome Vales» Interprétation : Elisabeth Schwarzkopf, soprano, Mermaid Singers and Orchestra, direction Geraint Jones (enregistré en 1952).
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The Fairy Queen : acte.V, aria «Hark! The Echoing Air A Triumph Sings» Interprétation : Kathleen Ferrier, contralto, Phyllis Spurr, piano (enregistré en 1949).
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Il Giustino: Sinfonia no 1, en la majeur Interprétation: Orchestre de chambre de Copenhague, direction Mogens Wöldike (enregistré en 1953).
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Ifigenia in Aulide: Sinfonia no 10, en sol majeur Interprétation: Orchestre de chambre de Copenhague, direction Mogens Wöldike (enregistré en 1953).
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Ifigenia in Tauri: Sinfonia no 11, en ut majeur Interprétation: Orchestre de chambre de Copenhague, direction Mogens Wöldike (enregistré en 1953).
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Pergolèse, La serva padrona, Per te io ho nel core
La serva padrona: Intermezzo 2, duo final Per te io ho nel core Interprétation: Giuditta Mazzoleni, soprano (Serpina), Marcello Cortis, basse (Uberto), Orchestre d'État du Wurtemberg, direction Ferdinand Leitner (enregistré en 1954).
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Monteverdi, Orfeo, Lasciate i monti
Orfeo: acte.I, chœur des Nymphes et des Bergers Lasciate i monti Interprétation: Orchestre de chambre de Berlin et Chœurs de la Radio de Berlin, direction Helmut Koch (enregistré en 1954).
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Così fan tutte, K.588 : acte.I, trio «Soave sia il vento» Interprétation : Sena Jurinac, soprano (Fiordiligi), Blanche Thebom, mezzo-soprano (Dorabella), Mario Borriello, basse (Don Alfonso), Orchestre du festival de Glyndebourne, direction Fritz Busch (enregistré en 1950).
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Don Giovanni, K.527 : acte.I, aria de Don Giovanni «Là ci darem la mano» Interprétation : Cesare Siepi, basse, Orchestre philharmonique de Vienne, direction Wilhelm Furtwängler (enregistré en 1954).
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Idomeneo, re di Creta, K.366 : acte III, aria d'Ilia «Zeffiretti lusinghieri» Interprétation : Elisabeth Schwarzkopf, soprano, Philharmonia Orchestra, direction John Pritchard (enregistré en 1952).
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La Flûte enchantée, K.620 : acte.II, aria de la Reine de la nuit «Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen» Interprétation : Wilma Lipp, soprano, Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, direction Wilhelm Furtwängler (enregistré en 1950).
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Mozart, L'Enlèvement au sérail
L'Enlèvement au sérail, K.384 : acte.II, aria de Konstanze «Martern aller Arten» Interprétation : Elisabeth Schwarzkopf, soprano, Orchestre symphonique de Vienne, direction Josef Krips (enregistré en 1946).
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Les Noces de Figaro, K.492 : acte.II, aria de Cherubino «Voi che sapete» Sena Jurinac, soprano, Orchestre philharmonique de Vienne, direction Herbert von Karajan (enregistré en 1950).
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Giulio Cesare : acte II, aria de Cleopatra «V'adoro, pupille, saette d'amore» Interprétation : Victoria de Los Angeles, soprano, London Symphony Orchestra, direction Adrian Boult (enregistré en 1950).
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Gluck, Alceste (version française), «Divinités du Styx»
Alceste (version française) : acte I, aria d'Alceste «Divinités du Styx» Interprétation : Suzanne Danco, soprano, Orchestre de la Suisse romande, direction Alberto Erede (enregistré en 1950).
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Gluck, Iphigénie en Aulide, ouverture
Iphigénie en Aulide : ouverture Interprétation : Orchestre philharmonique de Vienne, direction Wilhelm Furtwängler (enregistré en 1953).
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Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata»
Iphigénie en Aulide : acte I, aria (interprétée en italien) d'Agamemnon «O Diana, Dea spietata» Interprétation : Boris Christoff, basse, Philharmonia Orchestra, direction Anatole Fistoulari (enregistré en 1951).
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Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance»
Iphigénie en Tauride : acte II, aria de Pylade «Unis dès la plus tendre enfance» Interprétation : Georges Thill, ténor, orchestre sous la direction d'Eugène Bigot (enregistré en 1932).
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Gluck, Orphée et Eurydice, «Danse des Esprits bienheureux»
Orphée et Eurydice : «Danse des Esprits bienheureux» Interprétation : Orchestre philharmonique des Pays-Bas, direction Charles Bruck (enregistré en 1952).
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Gluck, Orfeo ed Euridice, «Chiamo il mio ben così»
Orfeo ed Euridice : acte I, aria d'Orfeo «Chiamo il mio ben così» Kathleen Ferrier, contralto, Southern Philharmonic Orchestra, direction Fritz Stiedry (enregistré en 1947).
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Pergolèse, La serva padrona, Per te io ho nel core
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Gluck, Alceste (version française), «Divinités du Styx»
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Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata»
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Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance»
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