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Jean-Jacques ORIGAS

Ancien élève de l'École normale supérieure, professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales de l'université de Paris-III-Sorbonne nouvelle

Articles

  • AKUTAGAWA RYŪNOSUKE (1892-1927)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 1 283 mots

    Vers 1920, Akutagawa Ryūnosuke s'était déjà imposé aux yeux du public japonais comme l'écrivain le plus brillant de la « génération de Taishō ». Mais une lueur étrange émane de ses récits brefs qui, à eux seuls, constituent la presque totalité de son œuvre. Durant les premières années, il faisait revivre...

  • HAGIWARA SAKUTARŌ (1886-1942)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 1 169 mots

    La naissance d'une « poésie nouvelle » japonaise, dégagée des formes fixes qui avaient été cultivées jalousement pendant des siècles, remonte aux années 1880. Mais les premières tentatives n'étaient que des curiosités, comme en témoignent les Poèmes nouveaux (Shintaishi shō...

  • JAPON (Arts et culture) - La littérature

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS, Cécile SAKAI, René SIEFFERT
    • 20 234 mots
    • 2 médias

    Dans le domaine des lettres comme en bien d'autres, les Chinois avaient été les initiateurs des Japonais. Avec l'écriture, en effet, ceux-ci avaient importé, entre le ive et le viiie siècle, à peu près tous les écrits de ceux-là. Mais après une période d'apprentissage relativement brève,...

  • KOBAYASHI HIDEO (1902-1983)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 521 mots

    En un temps où tout n'est que rupture, que peut encore nous apporter l'art ? En 1925, Kobayashi Hideo entre à l'université de Tōkyō : il a opté pour la section de littérature française, et devant les hommes de sa génération surgit ce qu'il faut bien appeler, d'un terme global et imprécis, la littérature...

  • KŌDA ROHAN (1867-1947)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 532 mots

    Les œuvres complètes de Kōda Rohan ont été réunies en une suite de quarante et un volumes. Cet ensemble n'a guère d'équivalent dans la littérature japonaise moderne. Il en constitue l'un des centres de gravité. Comment comprendre l'inextricable complexité et la richesse de ce langage qui plonge ses...

  • MASAOKA SHIKI (1867-1902)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 695 mots

    Entre 1891 et 1892, Masaoka Shiki rédige un premier roman, Capitale de la lune (Tsuki no miyako), qu'il soumet à quelques écrivains et amis : l'accueil est des plus réservés. Mais sa décision est prise. Le jeune homme venu de l'île de Shikoku, dont les rêves d'adolescent s'étaient identifiés avec...

  • MIYAZAWA KENJI (1896-1933)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 556 mots

    Une vie toute faite de sacrifices, dont il passe la plus grande partie dans les terres désolées du nord de Honshū ; des contes pour enfants ; un poème rédigé à la veille de sa mort, qui figure en tête de nombreux manuels d'école primaire. Les quelques images qui subsistent de Miyazawa Kenji sont...

  • MIYOSHI TATSUJI (1900-1964)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 521 mots

    Les débuts de Miyoshi Tatsuji coïncident avec la période d'effervescence qui marque, à la fin des années vingt, les arts et la littérature du Japon. Il termine des études de littérature française à l'université de Tōkyō quand il participe, en 1928, à la fondation de la revue ...

  • MORI ARIMASA (1911-1976)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 877 mots

    Dans les lettres du Japon contemporain, Mori Arimasa occupe une place singulière. Ses premiers écrits se présentent comme des études philosophiques, mais ses œuvres ultérieures sont de facture fort différente. Elle ont touché des centaines de milliers de lecteurs et n'auraient pas connu ce retentissement...

  • NATSUME SŌSEKI (1867-1916)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 2 017 mots

    Par sa culture, par la pénétration de son jugement, Natsume Sōseki est l'un des meilleurs représentants de ce Japon de Meiji qui était allé à la rencontre de l'Occident et jetait les bases d'une civilisation nouvelle.

    Il eût pu en être un porte-parole officiel. Mais il abandonne...

  • NISHIWAKI JUNZABURŌ (1894-1982)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 459 mots

    Après 1920, la poésie japonaise se métamorphose soudain. Les grandes villes s'étendent, le rythme s'accélère. Les sensibilités s'exacerbent. L'avant-garde fascine les esprits. Hirato Renkichi lance en 1921 la Première Déclaration du mouvement futuriste japonais et, en...

  • SAITŌ MOKICHI (1882-1953)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 405 mots

    Pour servir de titre à ses premiers recueils de poésie, Saitō Mokichi choisit un seul mot : Shakkō (Lumière rouge, 1913), Aratama (Gemme brute, 1920). Vocables très anciens et pourtant simples, faciles à saisir. Il s'en dégage une force primitive. Cette sensibilité abrupte transparaît dans chaque...

  • SHIGA NAOYA (1883-1971)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 652 mots

    Les textes de Shiga Naoya sont simples et énigmatiques. Presque tous furent présentés au public sous l'appellation de shōsetsu, qu'il est convenu de traduire par « roman ». Des romans ? Le mot ne convient (à une exception près) pour aucun d'entre eux. Contes ? nouvelles ? pas davantage ! Des...

  • SHIMAZAKI TŌSON (1872-1943)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 1 459 mots

    Quand, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les éditions Chikumashobō publièrent une collection de textes qui fit date dans l'histoire de la littérature japonaise contemporaine, le premier volume fut consacré à Shimazaki Tōson.

    Ce choix ne laisse pas d'étonner. Le « naturalisme »,...

  • TANIZAKI JUN.ICHIRŌ (1886-1965)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 1 782 mots

    Tanizaki Jun.ichirō fut, avec Kawabata Yasunari, l'un des premiers écrivains japonais qui aient été lus et appréciés en Occident de leur vivant. Entre 1950 et 1960, certaines de ses œuvres maîtresses avaient été traduites aux États-Unis et, quelques années plus tard, en Europe, en France en particulier...

  • TOKUDA SHŪSEI (1871-1943)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 1 811 mots

    Tokuda Shūsei commence à être connu en Occident. Mieux que nul autre, il sut fixer dans ses romans la transformation que connut la société du Japon moderne. Il ne prête guère d'importance aux « événements historiques ». Il observe les gens de peu, il s'attache au détail. Il capte la vie populaire sous...

  • YOKOMITSU TOSHIKAZU ou RIICHI (1898-1947)

    • Écrit par Jean-Jacques ORIGAS
    • 487 mots

    Un express fonce à travers la plaine. La foule court. Des mouvements rapides sillonnent le champ du regard. La conscience traverse tour à tour des états de stagnation et des états de crise : les marais de la fatigue, les obsessions imaginaires, les pièges de la jalousie, de l'orgueil ou de la timidité....