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Guerre d'Algérie, 1954-1962

Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, quelques mois après la perte de l'Indochine, les nationalistes algériens du F.L.N. attaquent simultanément bâtiments civils et militaires. Le gouvernement français réagit avec vigueur à ce qu'il croit être une vague terroriste limitée. À partir de l'été 1955, la violence sur le territoire algérien entraîne la France dans une guerre sanglante. Le gouvernement rappelle les classes de soldats, le contingent est envoyé sur place. Pourtant on ne parle jamais de guerre, mais d'événéments ou de pacification. La France ne sortira de cette guerre sans nom qu'en 1962, après une crise morale et politique aigüe, des milliers de morts et l'exode douloureux de près d'un million de pieds-noirs.