VIRELAI
Du xiiie au xve siècle, forme la plus répandue de la chanson française. Le virelai classique débute, comme le rondeau, par une strophe-refrain reprise après chacune des trois strophes-couplets de huit vers. De plus, la dernière partie de la strophe reprend ordinairement la mélodie du refrain. Le virelai a d'abord été une danse, puis une chanson à danser (ballettes du xiiie siècle). On rencontre la forme du virelai dans les laudi italiennes du xiiie siècle et, en Espagne, dans les cantigas de Santa Maria ; de même dans le villancico du xve siècle. C'est au xive siècle que le virelai acquiert son autonomie véritable : Guillaume de Machaut en est le maître incontesté. Il comporte alors nécessairement un accompagnement musical.
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Écrit par
- Pierre-Paul LACAS : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien
Classification
Pour citer cet article
Pierre-Paul LACAS, « VIRELAI », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL :
Autres références
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ARS NOVA
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 5 595 mots
- 2 médias
Les techniques de l'ars nova sont plus directement impliquées dans les formes polyphoniques : le virelai (chanson à danser, qui se confondit par la suite avec le rondeau) ; le rondeau, forme surtout littéraire, obéissant à un schéma stéréotypé – strophes de 8 vers faisant apparaître le retour d'un... -
CAROLE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 410 mots
-
MACHAUT GUILLAUME DE
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 2 286 mots
Il est difficile de séparer l'œuvre poétique de l'œuvre musical. Les grands dits et poèmes romancés comportent des interpolations musicales et toutes les petites poésies à forme fixe ( lais, virelais, rondeaux, ballades) sont inséparables de leur support musical.