PHOTOGRAPHIESensitométrie
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
Caractéristiques sensitométriques de rendu des valeurs
La comparaison des contrastes et des densités des sujets et de leurs images fait l'objet de l'étude du rendu des valeurs.
Aptitude au contraste
L'aptitude au contraste d'un système est sa faculté à séparer deux valeurs voisines de lumination ou de luminance en valeurs plus ou moins différenciées de densités ou de niveaux numériques de sortie. Pour un film négatif en noir et blanc, elle est classiquement définie par la valeur de la pente (tangente) de la partie rectiligne de la courbe caractéristique H&D. Cette valeur est notée γ. Pour un négatif en couleurs, il y a trois courbes caractéristiques, ce qui implique trois valeurs pour γ qui sont, idéalement, identiques. Les valeurs de γ ne sont pas toujours très significatives. Aussi d'autres critères sont-ils utilisés, comme la pente reliant les deux points de la courbe caractéristique H&D, qui correspondent au début et à la fin de la partie de la courbe utilisée le plus fréquemment, ou encore les pentes dans les ombres et dans les lumières des films inversibles.
Dans la plupart des « drivers » de périphériques ou des logiciels de traitement numérique des images, des graphiques interactifs représentatifs de l'aptitude au contraste de chaque élément de la chaîne numérique permettent de modifier et de contrôler ce paramètre. Dans un moniteur de type CRT (Cathode Ray Tube), γ ne correspond pas à une pente mais à un exposant dans la relation entre la luminance (L) émise et la différence de potentiel (Evolts ) appliqué à la cathode du tube, selon l'équation :

Cet exposant γ, de l'ordre de 1,8 à 2,2 suivant les plates-formes Macintosh ou PC, provoque une compression des noirs et une expansion de blancs qui sont compensées dans la chaîne numérique par les appareils photographiques numériques et certains scanners dotés d'un γ inverse de 0,45 (1/2,2 = 0,45).
Sensibilités générales (ISO)
Les sensibilités générales correspondent globalement à l'inverse de la quantité de lumière nécessaire pour obtenir une image correcte. L'échelle de sensi [...]
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 13 pages
Écrit par :
- Bernard LEBLANC : professeur honoraire de sensitométrie, École nationale supérieure Louis-Lumière, Noisy-le-Grand
Classification
Autres références
« PHOTOGRAPHIE » est également traité dans :
PHOTOGRAPHIE - Histoire des procédés photographiques
La chronologie du processus d'invention de la photographie est antérieure de plusieurs siècles à sa période de divulgation. C'est grâce aux avancées significatives de l'optique et de la photochimie, en particulier aux xviie et xviiie siècles, que l'élaboration d […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Procédés argentiques
Les procédés argentiques reposent sur l'exploitation de la photosensibilité de trois halogénures d'argent : le bromure, le chlorure et l'iodure d'argent. Ces trois composés ont accompagné l'évolution de la photographie depuis son invention. Impliqués dans la plupart des techniques développées au cours du xixe siè […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Procédés de prise de vue numérique
Les appareils photographiques numériques ne sont que des clones électroniques des appareils argentiques (tabl. l). Le film et la plupart des éléments mécaniques de ces derniers sont remplacés par des éléments électroniques de plus en plus sophistiqués. L'image, obtenue sous forme d'un signal analogique, est « développée » et « traitée » immédiatement par un ordinateur embarqué dans l'appareil. Cet […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Appareils photographiques argentiques
L'appareil photographique est bien plus qu'un simple outil, comme peut l'être le pinceau du peintre. Dans une certaine mesure, il conditionne la réalisation de l'œuvre photographique. Les progrès technologiques ont ouvert la voie à la réalisation de certaines images que l'on aurait jugées naguère impossibles. L'histoire de la photographie est étroitement liée à l' […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Appareils photographiques numériques
Apparus massivement au début des années 1990, les appareils photographiques numériques ne sont pas de prime abord très différents de leurs homologues qui utilisent du film (cf. Appareils photographiques argentiques 1. Principe). Ce qui change est le support de récupération de l'information, et avec lui tout ce qui concerne le traitement du signal et le stockage de l'information sous forme de fichi […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Optique photographique
Le principe d'enregistrement d'une image suppose non seulement une surface sensible mais également un système optique nommé objectif. Ce dernier, en fonction de ses caractéristiques intrinsèques, modifie la taille de l'image ainsi que le champ enregistré, c'est-à-dire l'espace photographié.On distingue classiquement les paramètres quantitatifs d'un ob […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Objectifs photographiques
Pour obtenir une image, quel que soit son mode d'enregistrement (fixe ou animée) ou sa nature (argentique, analogique, numérique), un dispositif opto-mécanique est indispensable : c'est l'objectif. Constitué d'une lentille (appareils prêt-à-photographier) ou – dans la plupart des cas – de plusieurs, celui-ci permet de transposer un objet en trois dime […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Matériels de traitement argentique
Il existe deux marchés bien séparés de la photographie : le marché des photographes amateurs et le marché des photographes professionnels. Les laboratoires, couvrant en partie ou en totalité ces deux marchés, sont utilisateurs depuis de nombreuses années d'équipements, le plus souvent hybrides analogiques-numériques, qui leur permettent de développer les films et d'effectuer des tirages, en corrig […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Matériels de traitement numérique
Les matériels de traitement pré-numérique des images sont apparus avec le premier appareil photographique vidéo-analogique, le Mavica, présenté par Sony en 1981. Cet appareil, considéré à tort comme le premier appareil photographique numérique, était muni d'un capteur CCD (charge coupled device) et enregistrait des images analogiques (et non pas encore numériques) sur un nouvea […] Lire la suite
ALINARI LES
La révolution du regard et de l'imaginaire engendrée au xix e siècle par l'invention de la photographie, trouve une illustration éclatante dans l'aventure de la dynastie Alinari. Fondé entre 1852 et 1954, à Florence, l'atelier Alinari constitue un trésor que les historiens de l'art connaissent bien et auquel d'aucuns, parmi les plus grands, apportèrent leur collaboration : John Ruskin, Bernard Be […] Lire la suite
Voir aussi
Pour citer l’article
Bernard LEBLANC, « PHOTOGRAPHIE - Sensitométrie », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 23 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/photographie-sensitometrie/