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MÉIOSE, en bref

Ploïdie et méiose - crédits : Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.

Ploïdie et méiose

La confirmation de la théorie cellulaire dans les années 1860 amène les biologistes à étudier la constitution et la fonction du noyau de la cellule. En 1883, le biologiste belge Edouard Van Beneden (1846-1910) découvre chez l'ascaris, un ver parasite du cheval, que le noyau des cellules sexuelles (ovules et spermatozoïdes) contient deux fois moins de chromosomes que celui des cellules germinales d'où ils proviennent. C'est le phénomène de méiose ou réduction chromatique. Mais, en supposant que les chromosomes d'origine mâle sont simplement éliminés, Van Beneden se méprend sur un mécanisme dont le cytologiste allemand Theodor Boveri (1862-1915) établira le véritable déroulement. Les principaux stades successifs de la méiose sont décrits pour la première fois en 1900 par Hans von Winiwarter (1875-1949), un élève de Beneden. L'élucidation de ces mécanismes très complexes a ouvert la voie à la théorie chromosomique de l'hérédité illustrée par les travaux du zoologiste américain Thomas Hunt Morgan (1866-1945).

— Pascal DURIS

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Écrit par

  • : professeur en histoire des sciences, université de Bordeaux

Classification

Pour citer cet article

Pascal DURIS. MÉIOSE, en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Ploïdie et méiose - crédits : Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.

Ploïdie et méiose

Autres références

  • EUCARYOTES (CHROMOSOME DES)

    • Écrit par Denise ZICKLER
    • 7 721 mots
    • 9 médias
    Au stade diplotène de la méiose de toutes les espèces, les chromosomes en écouvillon (ou plumeux ; lampbrusch chromosome en anglais), présentent sur toute leur longueur des boucles plus ou moins larges émergeant des chromomères. La taille spectaculaire de ces différenciations dans les ovocytes d'amphibiens,...
  • ANIMAUX MODES DE REPRODUCTION DES

    • Écrit par Catherine ZILLER
    • 4 447 mots
    • 4 médias
    ...individu. Cette fusion est précédée (fig. 1), dans les cellules qui formeront les gamètes, d'une modification de la garniture chromosomique : la méiose transforme le nombre diploïde (2 n) des chromosomes en nombre haploïde (n), de telle sorte que l'assemblage de deux gamètes de sexe opposé...
  • CARYOTYPE HUMAIN

    • Écrit par Gabriel GACHELIN, Jean-François MATTEI, Marie-Geneviève MATTEI, Anne MONCLA
    • 4 792 mots
    • 10 médias
    ...réductionnel du nombre chromosomique. Il consiste dans la disjonction des paires de chromosomes homologues. En subissant cette disjonction, chaque cellule mère des gamètes engendre, au cours d'un processus appelé méiose, deux cellules filles à caryotype haploïde, ne comportant que 23 chromosomes.
  • CELLULE - L'organisation

    • Écrit par Pierre FAVARD
    • 11 028 mots
    • 15 médias
    ...diploïdes (qui possèdent deux jeux de chromosomes semblables deux à deux), les échanges se font entre les ADN de deux chromosomes d'une même paire. Lors de la méïose, phénomène qui à partir d'une cellule diploïde conduit à la formation de quatre cellules reproductrices haploïdes (un seul jeu de chromosomes un...
  • Afficher les 19 références

Voir aussi