INDOCHINE FRANÇAISE
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- Écrit par Agathe LECOEUR
Une colonie d’exploitation
Comme dans la plupart des colonies françaises, les richesses de l’Indochine sont exploitées au profit de la métropole. La France met en place l’exploitation des matières premières et des ressources agricoles : les minéraux, le bois, le charbon, le riz et surtout le caoutchouc. En effet, l’essor de l’automobile, au début du xxe siècle, entraîne le développement de l’exploitation des hévéas. Mais la présence des Européens est faible, car l’Indochine n’est pas une colonie de peuplement, contrairement à l’Algérie par exemple. C’est donc une main-d’œuvre en majorité indochinoise qui travaille à la mise en valeur des ressources.
Les Français appliquent en Indochine une administration directe, sous l’autorité d’un gouverneur général, comme Paul Doumer (de 1897 à 1902), futur président de la République. La métropole nomme des fonctionnaires français et les place aux postes importants. Une politique d’assimilation qui vise, en théorie, à offrir aux populations des droits comparables à ceux des habitants de la métropole est mise en place. Cependant, la population indigène reste largement à l’écart et, très vite, les premières contestations de l’ordre colonial apparaissent.
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Écrit par
- Agathe LECOEUR : titulaire d'un master en histoire contemporaine (XIXe siècle)
Classification
Pour citer cet article
Agathe LECOEUR. INDOCHINE FRANÇAISE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
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Autres références
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