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ROSENBERG HAROLD (1906-1978)

Écrivain et philosophe américain, né le 2 février 1906 à New York, mort le 11 juillet 1978 à New York.

Harold Rosenberg fait ses études au City College de New York, puis à la Brooklyn Law School. De 1939 à 1942, il travaille pour la Works Progress Administration, vaste programme mis en place pendant le New Deal pour fournir des emplois à des écrivains au chômage, et dans ce cadre participe à la réalisation de guides touristiques pour la série American Guide. Parmi ses œuvres publiées on trouve un recueil de poèmes, Trace Above the Streets (1942, « Trace au-dessus des rues »), des critiques d'art telles que The Tradition of the New (1959, La Tradition du nouveau), The Anxious Object (1964, « L'objet anxieux ») et The De-Definition of Art (1972, La Dé-définition de l'art), ainsi que des monographies sur Arshile Gorky, Willem de Kooning, Saul Steinberg et Barnett Newman. Rosenberg enseigne dans divers instituts et universités à travers les États-Unis et écrit des myriades d'articles sur l'art et la littérature pour les revues Partisan Review et Art News. De 1967 jusqu'à sa mort, il travaille également comme critique d'art au New Yorker.

Nombre des analyses pénétrantes de Rosenberg sur des artistes comme Jackson Pollock, Hans Hofmann, Mark Rothko et Philip Guston permettent de mieux saisir certains concepts et répondent aux questions qui se posent sur les divers composants de la peinture abstraite. Souvent Rosenberg semble percevoir une œuvre d'art du point de vue de l'artiste, ce qui rend ses commentaires à la fois instructifs et provocants. Rosenberg joue un rôle important dans la prise de conscience par le public du mouvement de l'expressionnisme abstrait qui apparaît à New York durant les années 1940. C'est lui qui crée le terme aujourd'hui très répandu d'action painting pour en décrire certains aspects.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. ROSENBERG HAROLD (1906-1978) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - Les arts plastiques

    • Écrit par François BRUNET, Éric de CHASSEY, Universalis, Erik VERHAGEN
    • 13 464 mots
    • 22 médias
    ...démocratique a eu pour conséquence principale que, désormais, l'art moderniste tout entier se voit identifié à la cause de la liberté. Comme le note le critique Harold Rosenberg dans un article de 1941 sur « La Chute de Paris » se répand parallèlement l'idée qu'il revient désormais à New York de jouer le rôle...
  • NEW YORK ÉCOLE DE

    • Écrit par Maïten BOUISSET
    • 1 578 mots
    • 1 média
    ...l'expressionnisme de toute réalité pour le réduire à un ensemble de tensions essentielles immédiates, spontanées et irrationnelles. Enfin, comme l'écrit Harold Rosenberg, « la chute de Paris ferma le laboratoire du xxe siècle. Pour le peintre américain, non seulement le laboratoire dont il avait si avidement...
  • RIVETTE JACQUES (1928-2016)

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 2 304 mots
    • 1 média
    ...des écrivains du « nouveau roman » ou d’artistes plasticiens américains comme Mark Rothko ou Jackson Pollock. Lorsqu’un critique et théoricien tel que Harold Rosenberg écrit en 1952 à propos de Pollock : « Ce qui devait passer sur la toile n’était pas une image, mais un fait, une action », n’annonce-t-il...

Voir aussi