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MUFFAT GOTTLIEB (1690-1770)

Fils de Georg Muffat, Gottlieb Muffat étudia le piano avec Johann Joseph Fux à Vienne et, en 1717, devint organiste de la chapelle impériale et ce jusqu'à sa mort. Il eut notamment pour élèves l'empereur François Ier et l'impératrice Marie-Thérèse. Il est l'un des grands noms de la première moitié du xviiie siècle comme compositeur de musique pour clavier, à côté de François Couperin, de Haendel et de Jean-Sébastien Bach. « Avec lui s'achève la tradition austro-allemande de l'ère baroque. Dans ses œuvres se mêlent une science sévère du contrepoint, un certain goût du pathétique et de la virtuosité inspiré du baroque, la grâce de l'art rococo et un sens mélodique très populaire. » (F. W. Riedel.) À côté des deux seules œuvres qu'il ait publiées (douze toccatas et soixante-douze versets en forme de petites fugues, 1726 ; Componimenti musicale per il cembalo, vers 1739), on a découvert de nombreux manuscrits qui, par leur qualité, évoquent l'œuvre de Jean-Sébastien Bach : vingt-quatre toccatas avec vingt-quatre capriccios, dix-neuf canzones, des fugues, des partitas, deux messes pour orgue, etc.

— Pierre-Paul LACAS

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Écrit par

  • : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien

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Pour citer cet article

Pierre-Paul LACAS. MUFFAT GOTTLIEB (1690-1770) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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