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CROOKES sir WILLIAM (1832-1919)

William Crookes - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

William Crookes

Chimiste, physicien et expérimentateur hors pair, le Britannique William Crookes a marqué le domaine de la spectroscopie (découverte du thallium, analyse des terres rares) et a laissé son nom à divers appareils permettant d’étudier les rayonnements électromagnétiques (radiomètre) et « cathodiques » (tube de Crookes). En tant qu’homme d’affaires, il s’impliqua également dans le développement des industries chimique et électrique.

Intérêt pour la photographie et orientation vers la chimie

Né le 17 juin 1832, William Crookes, après avoir étudié au collège de Weybridge, entre en 1848 au Royal College of Chemistry, fondé trois ans plus tôt à Londres et dirigé par le chimiste August Wilhelm von Hofmann (1818-1892). Il devient d’ailleurs son assistant jusqu’en 1854. Passionné par la photographie, il améliore les techniques de développement dans le laboratoire que son père – riche tailleur londonien – lui a fait aménager. En mai 1854, il est engagé par l’observatoire Radcliffe d’Oxford pour automatiser la saisie des données météorologiques. Membre de la première société britannique de photographie créée en 1855 à Liverpool, il s’initie à la photographie astronomique.

À partir de 1855, Crookes entame sa carrière éditoriale avec le Liverpool Photographic Journal (puis Photographic News). Il investit parallèlement dans Chemical Gazette avant de lancer sa propre revue, Chemical News, qui présente l’actualité hebdomadaire de la chimie et rencontre un vif succès. À la suite de litiges avec la presse photographique, il se concentre sur la chimie.

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Classification

Pour citer cet article

Christian BRACCO. CROOKES sir WILLIAM (1832-1919) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

William Crookes - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

William Crookes

Radiomètre de Crookes - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

Radiomètre de Crookes

Autres références

  • ÉLECTRICITÉ - Histoire

    • Écrit par Jacques NICOLLE
    • 6 197 mots
    • 11 médias
    ...rectilignes, impressionnent les plaques photographiques et excitent la phosphorescence, sont l'effet d'une lumière de courte longueur d'onde, William Crookes (1832-1919), Jean Perrin et J. J. Thomson croient que les rayons en question, qui s'incurvent dans un champ magnétique, sont des particules chargées...
  • ISOTOPE (chimie)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 344 mots

    Dans un article publié en décembre 1913 dans la revue Nature, le chimiste anglais Frederick Soddy (1877-1956) propose d'appeler « isotopes » les différentes variétés d'un élément chimique, car elles occupent la « même place » dans le tableau périodique de Mendeleïev. Depuis plusieurs années, Soddy...

  • THALLIUM

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 263 mots
    • 1 média

    Du grec thallos, verdure.

    Symbole chimique : Tl

    Numéro atomique : 81

    Masse atomique : 204,37 g

    Point de fusion : 303,5 0C

    Point d'ébullition : 1 457 0C

    Densité (à 20 0C) : 11,85

    Métal mou, facilement fusible, facilement oxydable dans l'air, découvert, grâce à sa raie spectrale verte, par...

Voir aussi