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PONCHIELLI AMILCARE (1834-1886)

Le compositeur italien Amilcare Ponchielli demeure avant tout l'auteur de l'opéra La gioconda, quintessence du mélodrame romantique.

Né le 31 août ou le 1er septembre 1834, à Paderno Fasolaro, près de Crémone, en Lombardie (ville qui sera en 1950 rebaptisée en son honneur Paderno Ponchielli), Amilcare Ponchielli se forme au Conservatoire de Milan, où il sera professeur de composition à partir de 1881 : parmi ses élèves figurent Giacomo Puccini et Pietro Mascagni. Il se fait remarquer en 1856 avec son opéra I promessi sposi (sur un livret d'après le roman éponyme d'Alessandro Manzoni, Teatro Concordia de Crémone, 30 août 1856), dont la version révisée, créée au Teatro Dal Verme de Milan le 4 décembre 1872, deviendra très populaire en Italie et à l'étranger. I Lituani (d'après le poème épique Konrad Wallenrod de Adam Mickiewicz), créé à la Scala de Milan le 7 mars 1874, connaît un succès d'estime. La gioconda, sur un livret d'Arrigo Boito d'après le drame Angelo, tyran de Padoue (1835) de Victor Hugo, remporte un triomphe lors de sa création à la Scala le 8 avril 1876 ; cet ouvrage sera révisé trois fois : à la fin de 1876, en 1877 et en 1879. Il comporte à l'acte III un ballet qui deviendra célèbre, La Danse des heures. La gioconda demeure le cheval de bataille des plus grands interprètes : « L'œuvre bat de deux têtes le Trouvère de Verdi qui demande „les quatre plus grands chanteurs du monde“ puisqu'elle en requiert six » (Piotr Kaminski) ; on citera, parmi les interprètes du rôle-titre : Lillian Nordica, Florence Easton, Giannina Arangi-Lombardi, Rosa Ponselle, Zinka Milanov, Maria Callas, Renata Tebaldi, Leonie Rysaneck, Montserrat Caballé. « Dans cet opéra, dont le succès ne s'est jamais démenti, Ponchielli réussit habilement à jeter un pont entre les dernières exigences du grand opéra, avec ses ensembles de style verdien, et le chant plus déclamé qu'adoptera bientôt la „jeune école“ » (Roland Mancini). De 1881 à 1886, Ponchielli officie comme maître de chapelle à la basilique Sainte-Marie-Majeure de Bergame, et il s'adonne à la composition de pièces instrumentales et sacrées. Il revient au genre lyrique avec Il figliuol prodigo (Scala de Milan, 26 décembre 1880) et Marion Delorme (Scala de Milan, 17 mars 1885). Amilcare Ponchielli meurt le 16 janvier 1886, à Milan.

— Universalis

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  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. PONCHIELLI AMILCARE (1834-1886) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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