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SQUELETTE

Squelette humain

Du point de vue zoologique, l'homme est un vertébré, et à ce titre il possède un squelette interne qui constitue la charpente du corps.

Bien qu'il soit enveloppé par les muscles, que recouvre la peau, le squelette humain donne au corps non seulement sa morphologie générale mais aussi de nombreux traits individuels (forme du nez, du menton, dimensions du front, des orbites, aspect des mains ou des pieds). Ces caractéristiques intéressent spécialement l'anthropologie physique qui peut utiliser les caractères anatomiques ainsi révélés pour reconnaître l'appartenance à tel ou tel type humain, à l'un ou l'autre des deux sexes, etc. La morphométrie est en fait la mensuration précise des caractéristiques du squelette.

Les pièces du squelette sont constituées essentiellement de tissu osseux dont la matrice est consolidée par dépôt de phosphate tricalcique, d'où leur rigidité et leur dureté quasi minérale. C'est à sa composition que l'os doit de se conserver longtemps après la mort, car il est presque imputrescible à l'état sec.

Parfois réunies entre elles par des sutures, les pièces du squelette se raccordent plus souvent par des articulations mobiles ou semi-mobiles grâce auxquelles l'appareil de soutien va, de plus, être mécaniquement impliqué dans les activités locomotrices qu'assurent les muscles dans le cadre des fonctions de relation.

Comme dans le corps humain, on distingue dans le squelette plusieurs régions : la tête ; le tronc, au niveau duquel la cage thoracique protège cœur et poumons, et sur lequel s'attachent les membres, au niveau des ceintures scapulaires et pelviennes. La symétrie bilatérale intéresse tout le squelette, y compris la colonne vertébrale qui en est la pièce maîtresse.

— Universalis

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Écrit par

  • : ancien professeur à la faculté des sciences, université de Paris-VII
  • : professeur au Collège de France, chaire de biologie historique et évolutionnisme
  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis, Yves FRANÇOIS et Armand de RICQLÈS. SQUELETTE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ACTINOPODES

    • Écrit par Patrick DE WEVER, Robert GAUMONT
    • 3 748 mots
    • 7 médias
    Lesquelette est constitué de spicules rayonnant à partir du centre du corps selon des modalités variables en fonction des espèces. Leur nature chimique reste mal définie : généralement en sulfate de strontium (célestite) plus rarement en silicate d'aluminium et de calcium. Les formes les plus primitives...
  • AMPHIBIENS ou BATRACIENS

    • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Philippe JANVIER, Jean-Claude RAGE
    • 6 177 mots
    • 19 médias
    Les os sont fibreux (faisceaux de grosses fibres parallèles) constituant un squelette relativement léger qui peut supporter cependant des tractions ou des poussées très fortes, en particulier chez les Anoures, lors du saut.
  • ANOURES

    • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Philippe JANVIER
    • 3 590 mots
    • 8 médias
    Lesquelette présente quelques particularités. Le crâne est très simplifié, surtout dans les régions otique et occipitale. Les os qui constituent le palais sont également réduits, d'où l'existence de larges fenêtres ptérygoïdiennes. L'oreille montre une étonnante particularité partagée avec les...
  • ANTHOZOAIRES

    • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Yves TURQUIER
    • 4 382 mots
    • 6 médias
    ...bourgeonnent à partir d'expansions de la cavité gastro-vasculaire qui se répandent en stolons sur le substrat. Toutefois, chez l'Orgue de mer (Tubipora musica), les spicules mésogléens se soudent en un squelette coloré qui emprisonne polypes et stolons : les premiers sont isolés dans de longs tuyaux parallèles,...
  • Afficher les 36 références

Voir aussi