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MĀYĀ

Articles

  • MĀYĀ

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 724 mots

    Notion particulière et difficile à cerner avec précision, dont fait grand usage la littérature philosophique de l'Inde traditionnelle et notamment celle qui relève du Vedānta. Le mot māyā est ancien puisqu'il apparaît déjà dans les hymnes du Rig-Veda, partie la plus archaïque...

  • CRÉATION - La création dans les synthèses philosophico-religieuses

    • Écrit par Stanislas BRETON
    • 4 061 mots
    ...s'égaler la pensée de l'homme. La question du « néant » est plus délicate à saisir en certains textes de spéculation indienne (de Çankara en particulier). Le néant intervient sous la forme de Mâyâ qu'on ne saurait assimiler ni à un « espace » ni à une « matière », mais qui ne rejoint pas davantage le ...
  • INDE (Arts et culture) - L'art

    • Écrit par Raïssa BRÉGEAT, Marie-Thérèse de MALLMANN, Rita RÉGNIER
    • 49 040 mots
    • 67 médias
    ...piédestal un lotus, douchée par deux éléphants. Ce personnage n'est autre que Śrī ou Lakṣmī, la déesse de la prospérité, pour les hindous et les jaïnas, et Māyā, mère du Bienheureux, pour les bouddhistes. Point n'est besoin de souligner le caractère auspicieux conféré alors à la représentation réaliste des...
  • PURUṢA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 306 mots

    Parmi les présupposés qui règlent le cours de la réflexion philosophique indienne se trouve l'affirmation qu'à l'existence phénoménale, seule accessible à nos sens, s'oppose une essence à la fois transcendante et immanente. Ainsi dans les upaniṣad et chez les philosophes...

  • SAINTETÉ

    • Écrit par André BAREAU, Yves CONGAR, Universalis, Louis GARDET, Françoise MALLISON
    • 7 128 mots
    ...l'ascèse yogique, pratiquant une rigoureuse chasteté, en vue de conquérir une réalité supérieure cachée derrière notre monde visible, illusoire, mirage de la māyā. Ermites forestiers ou moines errants, ils ne sont préoccupés que de leur salut individuel : obtenir, par la résorption dans le Brahman, ce bien...
  • ŚĀKTI

    • Écrit par Jean FILLIOZAT
    • 1 208 mots
    ...particulièrement à la doctrine – qui d'ailleurs n'appartient pas qu'à eux – selon laquelle deux réalités existant indépendamment de Śiva, le Bindu et la Māyā, font l'upādāna, c'est-à-dire assument la manifestation des mondes, respectivement pur pour le Bindu, et impur pour la Māyā ou « illusion...
  • ŚAṄKARA ou ÇAṆKARA (début VIIIe s.)

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 2 028 mots
    ...référence au Brahman-Iśvara relatif, mais cela ne va pas plus loin. L'univers, et tout ce qu'il contient, provient d'un jeu divin (līlā), d'une magie (māyā) qui égare l'esprit humain non averti. Cette conception n'est pas nouvelle, mais à date ancienne, māyā conservait son sens...
  • ŚIVA ou SHIVA ET SHIVAÏSME

    • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 8 153 mots
    • 3 médias
    ...depuis toujours au soi lié, en ce sens qu'un acte est toujours précédé d'un acte, puisque l'acte qui est achevé en engendre automatiquement un autre. La māyā est la matière première du monde, dans le domaine impur exclusivement. Elle est considérée comme éternelle et absolument réelle, dans le śaivasiddhānta,...
  • TANTRISME

    • Écrit par André PADOUX
    • 9 450 mots
    ...inaffecté par ce qu'il émet tout en le contenant en lui. Selon les sectes, l'univers sera jugé plus ou moins réel ou irréel, encore que le plus souvent la māyā y soit considérée moins comme l'origine de toute erreur, la « grande illusion », que comme la source de l'infinie diversité cosmique née de la surabondance...
  • VARUṆA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 461 mots

    L'une des divinités les plus importantes du panthéon védique. Parmi elles, Varuṇa occupe même une place prépondérante : avec son coadjuteur Mitra, il a la charge de veiller au bon ordre des choses dans l'univers ; on dit qu'il est le « gardien du rita » (norme cosmique). À ce titre,...

  • VEDĀNTA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 2 706 mots
    Métaphysiquement donc, l'univers (et l'homme individuel) n'a qu'une existence phénoménale, précaire, illusoire ; il n'est que māyā (« magie »). Mais ces termes prêtent à discussion, car, si l'existence du monde est fondée sur l'essence, le brahman, on ne peut lui dénier...
  • ZEN

    • Écrit par Claude GRÉGORY
    • 18 747 mots
    ...il n'y a rien à attendre : ce qui arrive arrive. S'efforcer de maîtriser ce qui arrive et de maîtriser les pensées, c'est toujours tisser le filet de māyā (l'illusion), car il n'y a de lois, de règles et de fins ni dans la nature ni dans les pensées. Tout est là et il n'y a rien à prendre (...