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1er février-1er mars 2019

France - Pays-Bas. Différend entre Air France et KLM

Le 1er, des salariés de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, craignant les effets des choix stratégiques du directeur général d’Air France-KLM Benjamin Smith, lancent une pétition en faveur du renouvellement du mandat de leur président Pieter Elbers, qui échoit en avril.

Le 19, alors que les résultats du groupe se révèlent en net progrès, le conseil d’administration d’Air France-KLM approuve la nouvelle gouvernance proposée par Benjamin Smith, qui le place à la tête d’un comité de direction renforcé. Pieter Elbers est reconduit à son poste, tandis que Benjamin Smith entre au conseil d’administration de KLM et obtient la main sur les décisions stratégiques de la compagnie néerlandaise.

Le 26, l’État néerlandais annonce avoir acquis, au terme d’une opération boursière tenue secrète, 12,7 p. 100 du capital d’Air France-KLM. Son objectif déclaré de porter sa participation à 14 p. 100, soit presque autant que l’État français – premier actionnaire avec 14,3 p. 100 –, est atteint dès le lendemain. Le gouvernement français et le conseil d’administration du groupe dénoncent cette opération que l’ensemble de la classe politique néerlandaise approuve.

Le 1er mars, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire et son homologue néerlandais Wopke Hoekstra, qui se rencontrent à Paris, conviennent de créer un groupe de travail chargé d’aménager la gouvernance du groupe imposée par Benjamin Smith et d’établir sa stratégie à long terme.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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