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16-31 janvier 2019

France. Nouvelle mise en examen d’Alexandre Benalla

Le 16, l’enquête préliminaire ouverte en décembre 2018 contre l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Élysée, Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir continué de faire usage de ses documents diplomatiques après avoir quitté ses fonctions en juillet, est élargie à des accusations de faux réalisés pour obtenir un passeport.

Le 18, Alexandre Benalla est mis en examen pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle ». Il a déjà été mis en examen en juillet pour avoir exercé des violences contre des manifestants, le 1er mai 2018, à Paris. Alexandre Benalla est également placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « abus de confiance », « faux et usage de faux documents » et « obtention indue de documents administratifs ».

Le 31, le site d’information Mediapart révèle, enregistrements audio à l’appui, qu’Alexandre Benalla et Vincent Crase – ancien employé de la République en marche, également mis en examen en juillet 2018 – étaient en relation, alors qu’ils étaient encore en poste, avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, soupçonné de lien avec le crime organisé, dans le cadre d’un contrat de protection des biens et de la famille de celui-ci, en France et à Monaco. Ces enregistrements datés du 26 juillet prouvent qu’Alexandre Benalla et Vincent Crase ont violé le contrôle judiciaire auxquels ils étaient alors soumis, qui leur interdisait tout contact, et que l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Élysée a menti lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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