Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

VÉGÉTAL

Quelles sont les caractéristiques d’une cellule végétale ?

Organisation d’une cellule végétale - crédits : Encyclopædia Universalis France

Organisation d’une cellule végétale

Il est difficile de décrire une cellule végétale « type » puisque l’on retrouve des différences structurales entre les cellules des diverses lignées d’algues, ou entre des types cellulaires distincts existant au sein d’un même organisme végétal pluricellulaire. En plus des organites typiquement eucaryotes tels que le noyau et les mitochondries, une cellule végétale possède généralement trois structures spécifiques : une paroi, une vacuole et un ou plusieurs chloroplastes.

La paroi est constituée généralement d’une armature de fibres de cellulose liées entre elles par d’autres molécules glucidiques. Cette paroi, externe à la membrane cytoplasmique qui limite le milieu cellulaire interne, impose la forme de la cellule et évite bien souvent son éclatement. Elle est responsable d’une pression de turgescence à l’intérieur de la cellule.

Une cellule végétale possède également une vacuole, compartiment volumineux interne limité par une membrane (appelée tonoplaste). La vacuole stocke essentiellement de l’eau mais aussi diverses molécules solubles (par exemple, ions à rôle osmotique, oses à rôle de réserve énergétique…).

Enfin, une cellule végétale possède des chloroplastes, organites contenant de nombreux petits sacs empilés, appelés thylakoïdes, à membranes riches en pigments photorécepteurs, c’est-à-dire absorbant la lumière. Ces derniers sont variés : en plus des chlorophylles majoritaires (de couleur verte), on rencontre aussi des caroténoïdes (jaunes, orangés) et, chez certaines algues, des phycobilines, pigments orange, rougeâtres ou même bleutés selon les cas. Chaque pigment capte une partie spécifique de la lumière, source d’énergie de la photosynthèse (les chlorophylles captent par exemple le bleu et le rouge de la lumière visible). Les chloroplastes contiennent également toutes les enzymes et autres molécules nécessaires à la photosynthèse. Par exemple, la Rubisco est une enzyme abondante du stroma (zone du chloroplaste extérieure aux thylakoïdes) : elle catalyse la fixation du CO2 lors du cycle de Calvin (seconde phase de la photosynthèse qui permet la fabrication de glucides).

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : professeure agrégée de sciences de la vie et de la Terre, professeure agrégée de biologie à l'université de Cergy-Pontoise
  • : professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, université de Paris-XIII

Classification

Pour citer cet article

Marie POTAGE et Arnaud VAN HOLT. VÉGÉTAL [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Euglènes - crédits : Gerd Guenther/ Science photo Library/ AKG-Images

Euglènes

<em>Ginkgo biloba</em> - crédits : Marie Potage

Ginkgo biloba

Forêt de séquoias - crédits : Vincent Chassany

Forêt de séquoias

Autres références

  • ALCALOÏDES

    • Écrit par Jacques E. POISSON
    • 5 686 mots
    • 5 médias
    C'est au début du xixe siècle que les chimistes se sont aperçus que les plantes renferment des substances à réaction alcaline (jusque-là, seuls des produits acides ou neutres avaient été caractérisés), mises en évidence à l'aide de colorants naturels (tournesol, sirop de violette)....
  • ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES

    • Écrit par René LAFONT, Martine MAÏBECHE
    • 4 312 mots
    S' alimenter de matière organique d'origine végétale s'accompagne d'adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales, comme la capacité de surmonter les défenses physiques et chimiques des plantes. Au sein des phytophages, certains animaux vont présenter une spécialisation plus ou moins...
  • BIODÉPOLLUTION

    • Écrit par Sylvain CHAILLOU, Jérôme COMBRISSON
    • 3 000 mots
    Les plantes peuvent également participer à la biodépollution des sols, méthode appelée phytoremédiation. Les polluants organiques sont en effet plus facilement dégradés dans la rhizosphère (volume de sol au voisinage immédiat des racines) que dans le reste du sol, car les micro-organismes y sont beaucoup...
  • BIODIVERSITÉ URBAINE

    • Écrit par Philippe CLERGEAU
    • 2 378 mots
    Les études consacrées aux plantes et/ou aux animaux dans la ville sont relativement récentes puisque les plus anciennes datent du début du xxe siècle. Les premiers inventaires ont concerné les végétaux, puis ce sont les oiseaux qui ont fait l'objet d'observations et d'analyses. Ce n'est qu'à partir...
  • Afficher les 57 références

Voir aussi