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RUBÉOLE

Prophylaxie

Il n'y a pas de traitement de la maladie déclarée, et la thérapeutique ne peut être que préventive. L'injection d'immunoglobulines spécifiques ne peut avoir d'effet qu'effectuée très rapidement après le contact infectant. C'est la vaccination qui représente la seule arme vraiment efficace. Plusieurs vaccins existent, tous du type atténué, et depuis le début des années soixante-dix, certains pays en font un large emploi.

Aux États-Unis, la vaccination des jeunes enfants pratiquée à grande échelle a pratiquement fait disparaître la maladie. Il n'y a plus de grandes épidémies, mais la rubéole congénitale est toujours présente. Dans les pays développés, on pratique largement la vaccination des filles vers l'âge de 13 ans, ou des jeunes enfants : vaccin Rouvax seul ou en association avec la rougeole et les oreillons.

En France en 1991, 66 p. 100 des enfants de moins de 6 ans étaient vaccinés contre la rubéole grâce au vaccin trivalent rougole-rubéole-oreillons, il a été possible de limiter l'incidence de ce virus à 12 cas d'infections maternelles pour 100 000 grossesses en 1997 et 0,4 pour 100 000 en 2006, sans qu'aucune atteinte fœtale ait été par ailleurs recensée. On a donc presque atteint en France l'objectif d'éradication qui avait qui avait été fixé à 2010. Pour les femmes désirant un enfant, la vaccination s'impose ; les femmes enceintes non vaccinées subissent systématiquement un test sérologique au début de leur grossesse.

— Jacques MAURIN

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Écrit par

  • : docteur en médecine, professeur de microbiologie à l'École nationale de la santé publique

Classification

Pour citer cet article

Jacques MAURIN. RUBÉOLE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • CALENDRIER VACCINAL

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 2 597 mots
    • 1 média
    ...hospitalisation des patients. Une couverture vaccinale insuffisante a ainsi été responsable d’épidémies de rougeole en 2011 puis en 2017. La vaccination contre la rubéole, quant à elle, vise moins l’enfant, chez qui la maladie est bénigne, que les risques de malformation fœtale encourus chez les femmes enceintes...
  • ÉRUPTIVES MALADIES

    • Écrit par Didier LAVERGNE
    • 595 mots

    On qualifie de maladies éruptives des maladies infectieuses accompagnées — et caractérisées — par un exanthème, c'est-à-dire une érubescence cutanée plus ou moins durable.

    Cette rougeur initiale affecte parfois des zones très localisées du corps, mais elle peut aussi apparaître sur...

  • EXANTHÈME

    • Écrit par Didier LAVERGNE
    • 194 mots

    Manifestation caractéristique d'infections, en général fébriles, dont le déroulement provoque, au niveau de la peau, l'apparition d'une « éruption » cutanée. La confusion est facile avec des éruptions résultant d'intoxications (en général médicamenteuses) qui ont reçu le nom de...

  • MALFORMATIONS CONGÉNITALES

    • Écrit par Jean de GROUCHY
    • 2 930 mots
    • 1 média
    Des infections virales (rubéole, cytomégalovirus) et parasitaires (toxoplasmose), enfin, peuvent être cause d'embryopathies. Le fait est acquis dans le cas de la rubéole qui peut provoquer cécité, cardiopathie congénitale et surdité.

Voir aussi