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NOSFERATU LE VAMPIRE (F. W. Murnau), en bref

Nosferatu le vampire, F. W. Murnau - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

Nosferatu le vampire, F. W. Murnau

Si l'expressionnisme cinématographique est né en 1919 avec Le Cabinet du docteur Caligari, de Robert Wiene, il trouve une manière d'accomplissement avec Nosferatu. F. W. Murnau (1888-1931) le fait passer du simple « jeu » esthétique, à une dimension métaphysique, où se déploie la lutte de la Lumière et des Ténèbres. Alors que Le Cabinet du docteur Caligari se donnait comme un pur théâtre mental, le film de Murnau tire sa force d'être essentiellement tourné en décors naturels : cette « symphonie de l'horreur » surgit du réel, et le fantastique tend au surréel. « Quand il eut franchi le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre. » Dès cet intertitre, qui allait être pour les surréalistes une manière de mot de passe, le film paraît vampiriser la nature par le biais de procédés techniques spécifiques – accéléré ou images en négatif. Illégalement adapté d'un classique du genre, le Dracula de Bram Stoker, Nosferatu est l'archétype de la longue série à venir des Dracula, de Tod Browning (1931) à Francis Ford Coppola (1992).

— Joël MAGNY

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Écrit par

  • : critique et historien de cinéma, chargé de cours à l'université de Paris-VIII, directeur de collection aux Cahiers du cinéma

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Joël MAGNY. NOSFERATU LE VAMPIRE (F. W. Murnau), en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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Nosferatu le vampire, F. W. Murnau - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

Nosferatu le vampire, F. W. Murnau

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