ENDOMÉTRIOSE

Sensibilisation à l’endométriose

Depuis 2015 environ, l’endométriose occupe une place croissante dans les préoccupations de la population concernant la santé. En France, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a dévoilé en mars 2019 le contenu d’un plan de lutte contre cette affection. Comme la maladie demeure insuffisamment connue du grand public, voire de certains professionnels de santé, des actions d’information sur l’endométriose et sa prise en charge sont menées. La recherche des signes cliniques évoquant une endométriose lors des consultations médicales obligatoires prévues pour les jeunes filles de onze à treize ans et de quinze à seize ans pourrait contribuer à une identification plus précoce de cette maladie. Il est également nécessaire de « renforcer la formation des professionnels de santé sur les signes d’alerte, le diagnostic et la prise en charge de la maladie ». Par ailleurs, pour éviter le parcours discontinu des soins, la ministre s’est engagée « à la mise en place de filières de soins gradués destinés à la prise en charge de l’endométriose dans chaque région, regroupant professionnels de santé, médecins, psychologues et associations de patientes ».

Notons enfin que la pression des nombreuses associations de patientes alertant les pouvoirs publics sur la nécessité de s’intéresser davantage à une maladie qui peut avoir un impact important sur la qualité de vie des femmes n’est pas étrangère au fait que les études sur cette affection se sont multipliées.