Auteurs latins
3178ACCIUS (170 av. J.-C.-? 86 av. J.-C.)
Lucius Accius (parfois aussi écrit Attius) est, sans nul doute, le plus grand poète tragique romain. Il était fils d'un affranchi qui avait reçu un lot de terre près de Pisaurum, en Ombrie. On pense qu'il connut Pacuvius et qu'il lui aurait lu, à Tarente, le texte de sa première tragédie. Il ne fréquenta pas le cercle des Scipions ; mais, en revanche, il appartint au collège des poètes où son auto […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/accius/#i_0
APULÉE (125-env. 180)
Écrivain et philosophe néo-platonicien du iie siècle, Apulée est surtout connu comme l'auteur d'un roman d'aventures à tendances philosophiques intitulé L'Âne d'or ou Métamorphoses.Sur sa vie, nous sommes assez bien documentés. Augustin, dans la Cité de Die […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/apulee/#i_0
ARRIEN, lat. FLAVIUS ARRIANUS (105 env.-env. 180)
Historien et philosophe de nationalité romaine, mais d'origine et de langue grecques, Flavius Arrianus est né à Nicomédie, en Bithynie. Il fait de solides études de philosophie à Rome où il a pour maître Épictète dont la pensée et la culture auront une profonde influence sur l'empereur Marc Aurèle. Ouvert à l'hell […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arrien-lat-flavius-arrianus/#i_0
AULU-GELLE (130 env.-env. 180)
Aussi bien à Rome, où il apprit la littérature (« grammatica ») et la rhétorique, qu'à Athènes, où il étudia la philosophie, Aulu-Gelle (Aulus Gellius) eut pour maîtres et amis de nombreux hommes de talent. Il fut nommé juge dans un tribunal civil à Rome. Les Nuits attiques (Noctes atticae), écrites en partie à l'intention de ses enfants, sont divisées en vi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aulu-gelle/#i_0
AURELIUS VICTOR (IVe s.)
Sextus Aurelius Victor Afer appartient à l'ère de la renaissance constantino-théodosienne, époque où apparaissent dans les lettres latines les abréviateurs, historiens qui écrivent des résumés. Préfet de Rome sous Théodose (empereur en 379), Aurelius Victor est un abréviateur qui garde cependant certains caractères de l'historien ; dans les biographies, par exemple, il cherche à dégager les faits […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aurelius-victor/#i_0
AUSONE, lat. DECIMUS MAGNUS AUSONIUS (309?-? 394)
Né à Bordeaux, Decimus Magnus Ausonius fit ses études à Toulouse. Il revint dans sa ville natale, où il enseigna la grammaire, puis la rhétorique. Appelé à Trèves pour être précepteur du futur empereur Gratien, Ausone fut élevé au consulat (379). Après l'assassinat de Gratien (383), il revint définitivement à Bordeaux, où il mourut.Parmi ses O […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ausone-lat-decimus-magnus-ausonius/#i_0
CAECILIUS STATIUS (220 av. J.-C.?-? 166 av. J.-C.)
Poète comique latin de la génération précédant Térence, Caecilius a peut-être passé sa jeunesse auprès d'Ennius. Il était courant à l'époque de faire composer des divertissements dramatiques par des esclaves instruits, et Caecilius était esclave, d'où son nom de Statius. D'après un passage, peut-être apocryphe à vrai dire, de la vie de Térence par Suétone, l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/caecilius/#i_0
CATULLE (82-52 av. J.-C.)
Peu d'œuvres antiques sont aussi fertiles en surprises que les poésies de cet « Alexandrin », avec leurs contrastes de ton, de facture, d'inspiration. Peu d'œuvres antiques, cependant, sont animées, emportées par un souffle lyrique d'une aussi constante authenticité. Le chantre de Lesbie a conféré au sentiment amoureux une nouvelle dimension : une profondeur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/catulle/#i_0
CICÉRON (106-43 av. J.-C.)
Homme d'État, orateur prodigieux, théoricien de l'éloquence, mais aussi philosophe, Cicéron a été victime, aux yeux de la postérité, de tous ses dons ; il a été surtout victime du fait d'être devenu trop tôt, de son vivant même, un auteur « classique » et scolaire, faisant toujours u […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ciceron/#i_0
CLAUDIEN CLAUDIUS CLAUDIANUS (370 env.-env. 404)
Poète latin né vers 370 à Alexandrie, mort 404 env. à Rome.Claudien (en latin Claudius Claudianus) est le dernier grand poète de la tradition classique. Après avoir quitté Alexandrie pour Rome, il abandonne sa langue maternelle, le grec, et compose un poème célébrant le consulat (395) de Probinus et Olybrius, dans lequel il montre sa maîtrise du latin. Sa charge publique se voit compromise par une […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/claudius-claudianus-claudien/#i_0
COLUMELLE, lat. LUCIUS JUNIUS MODERATUS CAIUS (Ier s.)
Écrivain latin, Columelle fut contemporain des règnes de Claude et de Néron. Après avoir été tribun militaire dans la VIe légion, la « légion de fer », cet Espagnol se retire dans son pays, non loin de Gadès (Cadix), sur un vaste domaine où il se consacre à sa passion pour l'agronomie. Son œuvre littéraire est étroitement liée à cet amour pour la terre. Il écrit, en effet, u […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/columelle-lat-lucius-junius-moderatus-caius/#i_0
DION CHRYSOSTOME DIO COCCEIANUS dit (40-120)
Le rhéteur grec Diôn ho Khrusostomos (Dio Cocceianus), à qui sera donné le surnom de Chrysostome (c'est-à-dire Bouche d'or), est né à Pruse en Bithynie, dans une famille riche. Il reçoit une bonne éducation qui lui permet de débuter comme rhéteur et de connaître le succès. Mais des difficultés l'amènent à quitter sa patrie et à se rendre à Rome, sous le règne de Vespasien. En 82, indirectement imp […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dio-cocceianus-dion-chrysostome/#i_0
ENNIUS QUINTUS (239-169 av. J.-C.)
Poète épique, auteur dramatique et satirique, le plus influent des poètes latins de la première époque, Quintus Ennius est appelé à juste titre le père de la littérature romaine. Son épopée Les Annales, poème narratif qui relate l'histoire de Rome depuis les errances d'Énée jusqu'à l'époque de l'auteur, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/quintus-ennius/#i_0
FLORUS PUBLIUS ANNAEUS (Ier-IIe s. env.)
Rhétoricien, historien et poète, il est le premier des nombreux écrivains d'origine africaine qui influencèrent considérablement la littérature latine au iie siècle, et le premier aussi des poètes « nouveau style » du règne d'Hadrien, dont la caractéristique était l'emploi de mètres plus légers et plus gracieux que ceux qu'on appréciait alors.Par un f […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/florus-publius-annaeus/#i_0
FRONTON, MARCUS CORNELIUS FRONTO, consul (143)
Africain, originaire de Cirta, en Numidie, né probablement en 100, consul en 143. Orateur très admiré, Fronton fut le maître de l'empereur Marc Aurèle et jouit de ce fait d'une réputation au moins égale à celle de Quintilien. On le considéra longtemps comme le plus grand orateur après Cicéron. De ses œuvres, on ne […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/marcus-cornelius-fronto-fronton/#i_0
HORACE (65-8 av. J.-C.)
Horace (Quintus Horatius Flaccus) est avec Virgile, son contemporain et son ami, le plus célèbre des poètes latins. Très admiré de son vivant, il a exercé une grande influence sur tout le développement de la poésie dans les littératures modernes. Il doit cette situation à l'intérêt de sa personne, vive, malicieuse, indé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/horace/#i_0
JULIUS OBSEQUENS (Ier ou IVe s.)
On ignore où et quand vécut l'écrivain romain Julius Obsequens : peut-être au ier siècle pensent certains, au ive siècle selon d'autres. Il a laissé un ouvrage, De prodigiis, relatant les prodiges qui se sont produits avant et après les événements marquants de l'histoire romaine. Ces p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/julius-obsequens/#i_0
JUSTIN, lat. MARCUS JUNIANUS JUSTINUS (IIe s.)
La vie de Justin est totalement inconnue. Il a peut-être vécu sous les Antonins au iie siècle. Auteur des Histoires philippiques (Historiae philippicae et totius mundi origines et terrae), Justin est l'abréviateur de l'immense Histoire universelle de Trogue Pompée (écrivain du temps d'Auguste […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/justin-lat-marcus-junianus-justinus/#i_0
JUVÉNAL (65 env.-env. 128)
« La colère, a dit un sage, est l'affaire des dieux ou de Dieu, selon la préférence. » L'homme ne l'exerce jamais sans risques. Se manifester en fureur, c'est bien souvent, en effet, s'exposer au ridicule. Sur le plan littéraire de la satire, connaît-on jamais sa valeur et la juste portée de son offensive ? À cet égard, le mode satirique oscille toujours au p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/juvenal/#i_0
LIVIUS ANDRONICUS LUCIUS (env. 278-env. 204 av. J.-C.)
Esclave grec affranchi, Livius gagna sa vie en enseignant le latin et le grec à Rome. Son œuvre principale, Odyssia, traduction de L'Odyssée d'Homère, fut peut-être conçue comme ouvrage scolaire : Horace la lut à l'école. Écrite en mètres saturniens italiens primitifs, elle a peu de qualités poétiques à en juger par les quelque cinquante lignes qui subsisten […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lucius-livius-andronicus/#i_0
LUCAIN (39-65)
Lucain se place dans la lignée des écrivains espagnols de Rome. D'une œuvre abondante, voire considérable, touchant les genres les plus divers, poèmes de fantaisie, tragédie, ballets-pantomimes..., il ne reste qu'une épopée en dix chants, La Pharsale, récit de la guerre civile menée entre César et Pomp […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lucain/#i_0
LUCILIUS CAIUS (180-103 av. J.-C.)
Citoyen romain de bonne famille, très instruit des formes grecques qui inspirèrent son activité intellectuelle, Lucilius était lié avec Scipion Émilien sous les ordres duquel il avait servi en Espagne. Il passa à Rome la plus grande partie de sa vie et ne commença à écrire qu'à l'âge mûr. Il donna à la satura latine son caractère de commentaire critique.Ses œuvres furent rassem […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/caius-lucilius/#i_0
LUCRÈCE (env. 98-55 av. J.-C.)
L'esprit des Latins n'est guère, par nature, porté sur la pure spéculation philosophique ou scientifique. Cicéron est un habile propagateur des idées grecques et un juriste, Sénèque un moraliste ; et quand on parle de la littérature scientifique à Rome, il s'agit soit de traités techniques comme ceux de Caton le Censeu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lucrece/#i_0
MACROBE (IVe-Ve s.)
L'activité littéraire de l'écrivain latin Ambrosius Theodosius Macrobius se situe soit au ive siècle (P. Courcelle, Recherches sur les Confessions de saint Augustin, 2e éd., 1968), soit au ve siècle (A. Cameron, « The Date and Identity of Macrobius », in […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/macrobe/#i_0
MANILIUS MARCUS (Ier s. env.)
Le dernier des poètes didactiques latins. On sait fort peu de chose de lui. Il est l'auteur d'Astronomica, poème inachevé traitant d'astronomie et d'astrologie, probablement écrit entre 9 et 14, c'est-à-dire du vivant d'Auguste, pour les deux premiers livres, puis entre 14 et 17, sous le règne de Tibère. Stoïcien, Manilius met l'accent sur l'existence d'une […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/manilius-marcus/#i_0
MARTIAL MARCUS VALERIUS (40?-? 104)
C'est dans une petite ville de Tarraconaise, Bilbilis (aujourd'hui Bambola) près de Catalayud, que Marcus Valerius Martialis voit le jour. Ses parents devaient être aisés, puisqu'il put recevoir une bonne éducation. Vers l'âge de vingt-cinq ans, il décide d'aller achever ses études à Rome, et il y reste. Les amis qu'ils se fait alors, Sénèque et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/marcus-valerius-martial/#i_0
MARTIANUS CAPELLA (2e moitié IVe s.)
Écrivain latin d'origine africaine, Martianus Capella est l'auteur d'un manuel encyclopédique des sept arts libéraux qui deviendront le trivium (grammaire, dialectique, rhétorique) et le quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie, musique) du Moyen Âge. Intitulé Des noces de Mercure et de Phil […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/martianus-capella/#i_0
OVIDE (43 av. J.-C. - 17 apr. J.-C.)
Ovide appartient à la génération qui vécut le passage du premier siècle avant J.-C. au premier siècle après. Même si cette époque tout entière a reçu la dénomination de siècle d'Auguste, Ovide fut ce que H. Fraenkel appela « un poète entre deux mondes ». Vie en province, vie à Rome, vie d'exil ; ce sont trois étapes très simples qui ne rendent pas compte de la complexité d'une œuvre originale dans […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ovide/#i_0
PACUVIUS MARCUS (env. 220-env. 130 av. J.-C.)
Né à Brindes vers ~ 220, selon Cicéron, neveu et élève d'Ennius, qui l'emmena à Rome, Pacuvius fut à la fois peintre et poète tragique ; sur la fin de sa vie, il se retira à Tarente, où il mourut. En tant qu'auteur dramatique Pacuvius eut, de son vivant, un succès considérable ; Cicéron le met au premier rang et Horace le qualifiait de doctus (celui qui connaît son métier). Il […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/marcus-pacuvius/#i_0
PERSE (34-62)
Né en Étrurie, à Volaterrae, dans une famille appartenant à l'ordre équestre, Perse (lat. Aulus Persius Flaccus) est encore petit enfant lorsqu'il perd son père, et dès lors il est élevé par sa mère. Ses études sont des plus studieuses, tout d'abord à Volaterrae, puis à Rome, chez le grammairien Remmius Palaemon et chez le rhéteur Virginius Flaccus. À l'âge de seize ans, Perse se lie d'une grande […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/perse-34-62/#i_0
PÉTRONE, lat. TITUS PETRONIUS NIGER (mort en 65/66)
Sous le nom de Pétrone, on possède des fragments d'un roman latin, dont le titre est donné par les manuscrits sous la forme Satiricon (c'est-à-dire « Histoires mêlées »), l'auteur y étant appelé Petronius Arbiter. La partie conservée consiste d'abord en « extraits longs », contenus dans un manuscrit de Leyde, puis dans le récit du festin de Trimalchion (Cena Trim […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/petrone-lat-titus-petronius-niger/#i_0
PHÈDRE (10 av. J.-C. env.-54)
Fabuliste latin dont l'œuvre, quoique méconnue des auteurs classiques latins, fut apparemment la première en son genre et jouit d'une grande popularité au Moyen Âge.Affranchi de la maison d'Auguste, Phèdre semble s'être attiré par ses écrits la colère de Séjan, ministre de Tibère. Il fut le premier écrivain qui latinisa des livres entiers de fables. Il adapta librement en vers iambiques des fables […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phedre/#i_0
PLAUTE (env. 254-184 av. J.-C.)
Des « enfances » du théâtre comique latin, il n'est guère permis que de nous interroger sur quelques traditions populaires et religieuses le plus souvent confondues, et sur un petit nombre d'informations historiques dues surtout à Tite-Live (Histoire romaine, VII, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plaute/#i_0
PLINE L'ANCIEN (23-79)
Pline l'Ancien – ainsi nommé pour le distinguer de son neveu et fils adoptif Pline le Jeune – fut parfois appelé Pline le Naturaliste. Le seul ouvrage qui reste de lui est en effet une Histoire naturelle. Et, malgré l'importance de ses écrits historiques qui constituent l'une des principales sources de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pline-l-ancien/#i_0
PLINE LE JEUNE (61 env.-114)
Le renom de Pline le Jeune est dû à sa correspondance. Ses lettres à Trajan, dont il fut l'un des hauts fonctionnaires, sont, avec les réponses de l'empereur, un bon document sur les méthodes de l'administration impériale. Moins spontanée que celle de Cicéron, sa correspondance pr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pline-le-jeune/#i_0
POMPONIUS MELA (Ier s. env.)
Apparenté aux Sénèque, originaire de Tingentera (en Espagne), Pomponius Mela a écrit sous les règnes de Caligula et de Claude. Il est l'auteur d'une géographie en trois livres, De chorographia. Cette œuvre est composée comme la relation d'un voyage qui débuterait en Mauritanie (Maroc), passerait par les pays riverains de la Méditerranée ( […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pomponius-mela/#i_0
PROPERCE (env. 57-env. 15 av. J.-C.)
La biographie du plus grand représentant de la poésie amoureuse romaine nous échappe presque entièrement : peu de témoignages extérieurs, et les allusions à sa propre personne contenues dans sa poésie sont obscures ou parfois, sans doute, fictives.L'œuvre de Properce, qui se présente, dans son ensemble, comme une suite de variations sur l'amour, comme une odyssée intérieure, n'est pas à résumer. C […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/properce/#i_0
QUINTE-CURCE, lat. QUINTUS CURTIUS RUFUS (Ier s.?)
On se perd en conjectures sur l'époque précise où vécut l'écrivain latin Quinte-Curce, auteur des Histoires d'Alexandre le Grand (De rebus gestis Alexandri Magni regis Macedonum). On le fait naître tantôt sous Auguste, tantôt sous Trajan, tantôt même sous Constantin. Sans doute parce que son style se rapproche parfois de celui de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/quinte-curce-lat-quintus-curtius-rufus/#i_0
QUINTILIEN, lat. MARCUS FABIUS QUINTILIANUS (30-96)
Marcus Fabius Quintilianus est né à Calagurris (Calahorra) en Espagne. Fils de rhéteur, il fait ses études à Rome, où il reviendra se fixer après un séjour en Espagne de 60 à 69. Avocat en vue, il ouvre une école de rhétorique qui attire les enfants des meilleures familles : Pline le Jeune sera de ses élèves. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/quintilien-lat-marcus-fabius-quintilianus/#i_0
SÉNÈQUE (4 av. J.-C. - 65 apr. J.-C.)
Lucius Annaeus Seneca, homme d'État, philosophe stoïcien, auteur de tragédies, précepteur de prince, représente, par la variété même des aspects de son activité, une des figures les plus intéressantes de l'époque impériale. Son œuvre de moraliste a exercé une influence capitale sur la formation de la pensée occidentale. Elle enthousiasma le Moyen Âge et la Renaissance, tout spécialement Montaigne. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/seneque/#i_0
STACE, lat. PUBLIUS PAPINIUS STATIUS (40 env.-apr. 95)
Publius Papinius Statius naît à Naples, en Grande-Grèce. Son père, venu de Velia, où sa famille avait perdu la fortune censitaire et, par là même, le rang équestre, s'y était installé et y vivait de son métier de grammairien, tout en étant également poète. C'est donc par son père que Stace, dès l'enfance, fut initié à la poésie, et nulle part il ne dit avoir […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/stace-lat-publius-papinius-statius/#i_0
SUÉTONE (70 env.-env. 140)
Caius Suetonius Tranquillus est tenu pour l'un des principaux historiens de langue latine, alors qu'il fut en réalité un biographe, et ne toucha à l'histoire que dans la mesure où les personnages dont il trace les portraits et raconte la vie appartiennent à l'histoire générale. Il est d'une époque où l'érudition tend à l'emporter sur la création. Suétone est un érudit, un chasseur d'anecdotes rare […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/suetone/#i_0
TÉRENCE (env. 190-env. 159 av. J.-C.)
Plaute et Térence, qui, faute d'autres œuvres conservées, apparaissent comme les seuls représentants qualifiés du théâtre comique des Latins, demeurent, depuis quelque vingt siècles, joints en une sorte de diptyque plus commode pour l'enseignement des manuels que conforme à la réalité. Plaute y fait figure d'éminent « f […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/terence/#i_0
TIBULLE (env. 50-19 av. J.-C.)
Avec Properce et, une génération après lui, Ovide, Tibulle est le représentant du genre élégiaque à Rome. Il semble même qu'il ait été l'initiateur de l'élégie amoureuse de langue latine et ait montré la voie aux deux autres. Il appartient à une époque où la sensibilité romaine, ap […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tibulle/#i_0
VALÈRE MAXIME, lat. VALERIUS MAXIMUS (Ie s.)
Né sans doute à la fin du ~ ier siècle, Valère Maxime sert en Asie sous les ordres de Sextus Pompée, puis est consul en 14, l'année où meurt Auguste. Bien vu à la cour de Tibère, il se consacre à l'étude de l'histoire romaine sous l'angle moral et il compose un recueil Des faits et des paroles mémorables (Factorum di […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/valere-maxime-lat-valerius-maximus/#i_0
VARRON, lat. MARCUS TERENTIUS REATINUS VARRO (116-27 av. J.-C.)
Marcus Terentius Varro est né à Réate en Sabine. Sa longue vie couvre presque entièrement le dernier siècle de la République et coïncide avec la série de crises qui ont changé la face de l'État romain. Il étudie d'abord à Rome, sous la direction du grammairien Aelius Stilo, puis à Athènes, avec le philosophe Antiochus d'Ascalon. Il entreprend une carrière politique qui le mène jusqu'à la préture. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/varron-lat-marcus-terentius-reatinus-varro/#i_0
VIRGILE (70-19 av. J.-C.)
Déjà célèbre en son temps, tenu en haute estime par l'empereur Auguste, Virgile est apparu très tôt comme le plus grand poète de Rome. Il l'est assurément par la perfection technique de tout ce qu'il a écrit, par l'étendue de sa sensibilité, la profondeur de ses intuitions. De surcroît, les Romains ont eu l'impression de recevoir de lui l'image idéale qu'ils avaient à se former d'eux-mêmes. Après […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/virgile/#i_0
Lucrèce
Buste de Lucrèce (Titus Lucretius Carus, 95-55 av. J.-C.). Ce poète et philosophe romain, auteur du De natura rerum, estimait que la religion, la morale et la politique doivent s'ordonner en fonction de la recherche des plaisirs.
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Trichotomie de Quintilien
La trichotomie de Quintilien.
Crédits : Encyclopædia Universalis France