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CAECILIUS STATIUS (220 av. J.-C.?-? 166 av. J.-C.)

Poète comique latin de la génération précédant Térence, Caecilius a peut-être passé sa jeunesse auprès d'Ennius. Il était courant à l'époque de faire composer des divertissements dramatiques par des esclaves instruits, et Caecilius était esclave, d'où son nom de Statius. D'après un passage, peut-être apocryphe à vrai dire, de la vie de Térence par Suétone, les édiles romains auraient ordonné à Térence de lire à Caecilius son Andria (représentée en 166). Le succès de Caecilius comme auteur dramatique lui fut définitivement acquis grâce à l'appui du directeur de troupe Lucius Ambivius Turpio. Il reste de ses comédies quarante-deux titres et quelques fragments. Cicéron le donne comme traducteur de Ménandre. Les critiques de son temps ont souligné l'habileté de ses intrigues et son pouvoir d'émotion. Il semble que certains aient surestimé son importance dans l'histoire de la comédie latine. Sa principale contribution fut peut-être d'avoir transmis à Térence son propre goût pour Ménandre.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. CAECILIUS STATIUS (220 av. J.-C.?-? 166 av. J.-C.) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • COMÉDIE

    • Écrit par Robert ABIRACHED
    • 5 412 mots
    • 1 média
    ...hauts en couleur ; il donne le pas au plaisir du théâtre sur les préoccupations morales et sur le souci de la dignité littéraire. Si bien que, lorsque Caecilius et Térence lui succèdent au iie siècle, ils font accomplir à la comédie latine le même chemin que naguère Ménandre avait fait suivre à la...
  • LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) - La littérature

    • Écrit par Pierre GRIMAL
    • 8 569 mots
    • 2 médias
    Ces comédies innovent donc par rapport aux « modèles » grecs. C'est ainsi qu'un successeur de Plaute, Caecilius, avait écrit une comédie intitulée La Boucle ; nous en connaissons quelques scènes qui, comparées au texte de Ménandre qui nous a été partiellement conservé, permettent de mesurer l'originalité...
  • TÉRENCE (env. 190-env. 159 av. J.-C.)

    • Écrit par Barthélemy A. TALADOIRE
    • 2 618 mots

    Plaute et Térence, qui, faute d'autres œuvres conservées, apparaissent comme les seuls représentants qualifiés du théâtre comique des Latins, demeurent, depuis quelque vingt siècles, joints en une sorte de diptyque plus commode pour l'enseignement des manuels que conforme à la réalité....

Voir aussi