Cinéma russe
1084FAUTE D'AMOUR (A. Zviaguintsev)
Prix du jury du festival de Cannes 2017, Faute d’amour est le cinquième film d’Andreï Zviaguintsev. Par le son et l’image, l’ouverture du film en suggère remarquablement le climat. Les battements sourds, aux accents métalliques et reposant sur la répétition d’une seule note de la partition musicale d’Evgueni Galperine, nous introduisent d […] Lire la suite
GELS ET DÉGELS. UNE AUTRE HISTOIRE DU CINÉMA SOVIÉTIQUE (rétrospective)
Comme Bernard Eisenschitz le souligne dans sa Préface àGels et dégels. Une autre histoire du cinéma soviétique 1926-1968, catalogue de la manifestation dont il était le programmateur et qui a fait les beaux soirs du Centre Georges-Pompidou, du 3 décembre 2002 au 24 février 2003 (après avoir fait les beaux jours du festival de Locar […] Lire la suite
KHROUSTALIOV, MA VOITURE ! (A. Guerman)
Présenté en compétition à Cannes en mai 1998 et assez mal accueilli, le quatrième long-métrage d'Alexeï Guerman est sorti sur les écrans français en janvier 1999. L'accueil critique s'est alors montré beaucoup plus favorable. La complexité de l'œuvre du cinéaste russe exigeait sans aucun doute un travail d'analyse et de réflexion que la fébrilité fest […] Lire la suite
L'ARCHE RUSSE (A. Sokourov)
Le récit de L'Arche russe (2002) s'ouvre dans un registre quelque peu énigmatique. L'écran, gris, n'est animé par aucune image, tandis qu'une voix off murmure : « J'ouvre les yeux et je ne vois rien... », avant d'évoquer une impression de peur ressentie par des personnes qui s'enfuient, sans qu'elles puissent être aperçues à l'image. Sans transition, le premier plan, en couleur […] Lire la suite
LE CUIRASSÉ "POTEMKINE", film de Serge Mikhailovitch Eisenstein
Conscients de la force du cinéma comme instrument de propagande, les premiers dirigeants soviétiques avaient favorisé l'accès à la réalisation de jeunes réalisateurs acquis à la révolution, et formellement innovants. C'est en mars 1925 que la firme d'État Goskino lança la production d'une série de films pour célébrer l'anniversaire de la révolution de 1905, et la confia au réalisateur d'un film co […] Lire la suite
LE RETOUR (A. Zviaguintsev)
Lion d'or au festival de Venise 2003, Le Retour montre le grand talent du cinéaste russe Andreï Zviaguintsev et atteste la maîtrise d'une écriture cinématographique rarement observée dans un premier film. D'une tonalité proche du conte, ce film met en scène avec une remarquable puissance de suggestion les relations père-fils.P […] Lire la suite
LE SACRIFICE, film de Andreï Tarkovski
Fils et petit-fils de poètes, Andreï Tarkovski (1932-1986) opte pour le cinéma, après avoir envisagé la musique et la peinture. Il suit le cursus de la grande école de cinéma de Moscou, le V.G.I.K., mais se révèle vite un produit atypique de son enseignement ; son premier film, L'Enfance d'Ivan (Ivanovo dietsvo […] Lire la suite
LES CHEVAUX DE FEU, film de Sergueï Paradjanov
D'origine arménienne, né à Tbilissi en Géorgie, Sergueï Paradjanov (1924-1990), étudie le chant au Conservatoire, de 1942 à 1945, et la peinture, avant de s'orienter vers la carrière de cinéaste. De 1946 à 1952, il suit les cours du V.G.I.K. (Institut Cinématographique d'État) de Moscou, dans la classe d'Igor […] Lire la suite
LÉVIATHAN (A. Zviaguintsev)
Dans le sillon tracé par Andreï Tarkovski et Alexandre Sokourov, Andreï Zviaguintsev s'impose comme le meilleur représentant de la nouvelle génération des cinéastes russes. Son univers humaniste et spiritualiste est remarquablement mis en relief pa […] Lire la suite
MÈRE ET FILS (A. Sokourov)
Dans Le Temps scellé, évoquant les « génies » du cinéma, Andrei Tarkovski plaçait Alexandre Sokourov aux côtés de Jean Vigo, Robert Bresson, Luis Buñuel, Satyajit Ray et Mizoguchi Kenji. La beauté de Mère et fils (1997) confirme la lucidité de ce jugement. L'auteur de Stalker souhaitait q […] Lire la suite
MICHEL-ANGE (A. Konchalovski)
Andreï Konchalovski, réalisateur du film biographique Michel-Ange sorti en 2019, est né le 20 août 1937 à Moscou. Petit-fils du peintre Piotr Kontchalovski, fils de l’écrivain Sergueï Mikhalkov, frère du cinéaste Nikita Mikhalkov, Andreï Konchalovski (qui orthographiera son nom sans « t », à l’anglo-saxonne, à partir de sa carrière hollyw […] Lire la suite
REPENTIR, film de Tenguiz Abouladze
Repentir (Pokayanie en russe et Monanieba en géorgien, 1984) de Tenguiz Abouladze (1924-1994) constitue la dernière partie d'une trilogie sur l'histoire de la Géorgie ; le film fait suite à Incantation (Molba, 1968) et à L'Arbre du désir (Derevo Jelanija, 1976 […] Lire la suite
RUSSE CINÉMA
Le cinéma soviétique naît officiellement du décret de nationalisation signé par Lénine le 27 août 1919. Pendant soixante-dix ans, ce cinéma va être affaire d'État, pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur : par l'indifférence à peu près constante aux questions de rentabilité, qui en fait un cas unique, ouvert à de très nombreuses expérimentations. P […] Lire la suite
Nurse hurlante, extrait du Cuirassé Potemkine
Photographie de la nurse hurlante, extraite du film de Serge Mikhaïlovitch Eisenstein, Le Cuirassé Potemkine (1925). Bibliothèque du film, Paris.
Crédits : Films sans frontières, Paris
Le 22 janvier 1905, devant le palais d'Hiver, à Saint-Pétersbourg, une manifestation pacifique d'ouvriers réclamant des réformes sociales et la fin de la guerre en Mandchourie est réprimée dans le sang. Le «dimanche rouge» marque le début de la révolution de 1905. Scène...
Crédits : AKG Images
Ivan le Terrible, S. M. Eisenstein
Comme beaucoup d’œuvres de S. M. Eisenstein, Ivan le terrible (1943-1946) connaîtra une existence contrariée. La première partie du film sort en 1945, la seconde, dont les ultimes séquences sont en couleur, n’est diffusée qu’en 1958. Dans cette grandiose réflexion...
Crédits : Sovfoto/ Universal Images Group/ Getty Images
Au cœur du jeune cinéma soviétique, Alexandre Dovjenko est l’expression d’une dimension ukrainienne présente dans chacun de ses films. Dans La Terre (1929-1930), l'hymne à la nature et la célébration du nouvel ordre communiste se fondent en un seul poème épique.
Crédits : Vufku-Kino-Ukrain/Amkino/ The Kobal Collection/ Aurimages
L'Enfance d'Ivan, A. Tarkovski
L'Enfance d'Ivan (1962), ou la guerre vue par un enfant. La fusion intime entre réel et imaginaire valut au film, lion d'or au festival de Venise, d'être durement critiqué en U.R.S.S.
Crédits : De Agostini
Après Le Retour et Elena, Andreï Zviaguintsev jette une nouvelle fois un regard sans concessions sur la Russie actuelle.
Crédits : Pyramide Distribution/ D.R.
Tempête sur l'Asie, V. Poudovkine
Tempête sur l'Asie, un film russe (1928) de Vsevolod Poudovkine (1893-1953).
Crédits : General Photographic Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
Elena Sofonova et Marcello Mastroianni dans Les Yeux noirs (1987), de Nikita Mikhalkov, d'après Tchekhov.
Crédits : Reporters Associati & Archivi/ Mondadori Portfolio/ Bridgeman Images

Ivan le Terrible, S. M. Eisenstein
Crédits : Sovfoto/ Universal Images Group/ Getty Images
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La Terre, A. Dovjenko
Crédits : Vufku-Kino-Ukrain/Amkino/ The Kobal Collection/ Aurimages
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