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PARTI OUVRIER FRANÇAIS (1880-1901)

Articles

  • CACHIN MARCEL (1869-1958)

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 747 mots

    Né à Paimpol, d'un père gendarme et d'une mère de vieille souche paysanne, Cachin fait des études secondaires grâce à une bourse, puis prépare une licence de philosophie à la faculté de Bordeaux ; il y suit les cours de Durkheim. Il a vingt ans lorsqu'il rejoint le groupe des étudiants socialistes...

  • FAURE PAUL (1878-1960)

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 482 mots

    Né à Périgueux, Paul Faure vient très jeune au socialisme et adhère au Parti ouvrier français de Jules Guesde. Élu à la direction du parti, il y représente la Haute-Vienne, dont la fédération est des plus actives : en 1904, son organe, Le Populaire du Centre, est le seul journal...

  • GUESDE JULES (1845-1922)

    • Écrit par Madeleine REBÉRIOUX
    • 2 315 mots
    • 1 média
    ...se sentaient en accord avec Guesde s'organisèrent en effet dès le début, comme Marx l'avait préconisé, en un parti qui se voulut d'un type nouveau. Le Parti ouvrier français naît officiellement au congrès du Havre (nov. 1880), mais, à la suite de rapides et successives scissions, on ne peut le dire «...
  • LAFARGUE PAUL (1842-1911)

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 388 mots

    Né à Santiago de Cuba, Français de souche bordelaise, Paul Lafargue se vante de réunir en lui le sang de trois races opprimées : les races juive, caraïbe, mulâtre. Pendant qu'il poursuit ses études à la faculté de médecine de Paris, il collabore au journal La Rive gauche, de tendance...

  • PELLOUTIER FERNAND (1867-1901)

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 334 mots

    Fils d'un fonctionnaire des postes, Pelloutier est né à Paris. Il fait ses études au petit séminaire de Guérande puis au collège de Saint-Nazaire. Ayant échoué au baccalauréat, il se consacre au journalisme et collabore à un journal local, La Démocratie de l'Ouest, où il...

  • POSSIBILISME

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 394 mots

    Au sein de ce qui allait s'appeler le Parti ouvrier français, fondé en 1879, s'est formée une tendance opposée à l'orientation marxiste prônée par Jules Guesde et Paul Lafargue. Conduits par Paul Brousse, Jean Allemane et Jules Joffrin, ses membres décident de se séparer des...

  • SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière)

    • Écrit par François BROUSSE, Universalis
    • 1 522 mots

    Après la défaite de la Commune, le mouvement ouvrier français est réduit au silence pendant plusieurs années, puis, à partir de 1876, se tiennent des congrès ouvriers regroupant des délégués de syndicats et de coopératives, auxquels se joignent bientôt des représentants des groupes d'études...

  • SOCIALISME - Histoire des mouvements socialistes (1870-1914)

    • Écrit par Daniel LIGOU
    • 8 110 mots
    • 6 médias
    ...converti au marxisme, se crée la Fédération du parti des travailleurs de France. Mais, au congrès de Saint-Étienne, en 1882, celui-ci se subdivise en Parti ouvrier français (P.O.F.) animé par Guesde et Paul Lafargue et en Fédération des travailleurs socialistes (dits « possibilistes ») dont Paul Brousse...