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7-26 mars 2010

Irak. Élections législatives

Le 7 se déroulent les secondes élections législatives organisées dans le pays depuis la chute de Saddam Hussein en avril 2003. De nombreux actes de violence meurtriers ont précédé le scrutin durant lequel un « couvre-feu » est instauré par l'État islamique en Irak, la branche locale d'Al-Qaida, afin de dissuader les Irakiens de sortir pour aller voter. Malgré les menaces et les violences – à Bagdad, des tirs d'obus et de roquettes font au moins trente-huit morts au cours de la journée –, 62,4 p. 100 des électeurs se rendent dans les bureaux de vote. Les sunnites notamment, qui avaient boycotté le scrutin de décembre 2005, se déplacent en masse.

Le 26, la commission électorale indépendante proclame les résultats définitifs. Le Bloc irakien de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, un nationaliste chiite laïque également soutenu par les sunnites, arrive en tête avec 25,9 p. 100 des suffrages et 91 sièges sur 325 au Parlement. Il devance l'Alliance pour un État de droit du Premier ministre chiite religieux Nouri Al-Maliki qui obtient 25,8 p. 100 des voix et 89 élus. L'Alliance nationale irakienne, coalition de formations chiites au sein de laquelle le courant du prêcheur Moqtada Al-Sadr l'emporte sur le Conseil suprême islamique (pro-iranien), obtient 19,4 p. 100 des suffrages et 70 députés. L'Alliance Kurdistania, coalition des deux grands partis kurdes, recueille 15,2 p. 100 des suffrages et a 43 élus.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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