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UNIFICATION DE L'ÉLECTRICITÉ ET DU MAGNÉTISME

André-Marie Ampère - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

André-Marie Ampère

Dans une expérience devenue historique, le Danois Hans Christian Œrsted (1777-1851) démontre en 1820 les rapports entre l'électricité et le magnétisme. Il « tend une portion rectiligne d'un fil parcouru par un courant au-dessus d'une aiguille aimantée » et observe que l'aiguille « quitte sa position »... Publié le 21 juillet en latin à Copenhague, ce résultat est immédiatement apprécié des physiciens européens. Après avoir assisté à une répétition de cette expérience, le physicien français André-Marie Ampère (1775-1836) édifie en quelques jours une théorie des champs magnétiques engendrés par les courants continus en émettant l'hypothèse que les propriétés des aimants sont dues à la circulation de courants moléculaires à l'intérieur de la matière. Publié en 1827, son traité Sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques uniquement déduite de l'expérience constitue le fondement de l'électromagnétisme moderne.

— Bernard PIRE

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l'École polytechnique, Palaiseau

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Pour citer cet article

Bernard PIRE. UNIFICATION DE L'ÉLECTRICITÉ ET DU MAGNÉTISME [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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