Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

TRÉMATODES

Systématique

La systématique des Trématodes est encore dans un état constant de fluctuation, en raison de la difficulté de mettre en évidence les caractères fondamentaux et de les distinguer des caractères secondaires, donc adaptatifs. D'autre part, il existe encore deux systèmes taxonomiques, dont l'un est fondé sur la structure des cercaires, et en particulier sur celle de leur système excréteur, et l'autre sur la morphologie des formes adultes. Une synthèse des deux systèmes a été tentée : elle fait appel aussi au type de cycle, et a par conséquent plus de chance de correspondre à un ensemble cohérent. Mais il faut reconnaître que les cycles connus à ce jour ne représentent qu'un petit nombre par rapport aux genres et espèces adultes décrits. La classe des Trématodes est divisée en trois sous-classes : les Aspidogastres, les Digéniens, les Didymozoïdés. Celle des Digéniens, ou Trématodes proprement dits, est de loin la plus importante. On lui reconnaît 5 ordres, divisés en sous-ordres, quelque 80 familles, avec sous-familles, et environ 900 genres.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : professeur à l'université de Neuchâtel, directeur de l'Institut de zoologie

Classification

Pour citer cet article

Jean Georges BAER. TRÉMATODES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Brachylaimus, Fischoederius, Dicrocoelium et Cotylurus - crédits : Encyclopædia Universalis France

Brachylaimus, Fischoederius, Dicrocoelium et Cotylurus

Schistosoma japonicum : œuf - crédits : Encyclopædia Universalis France

Schistosoma japonicum : œuf

Cercaires dans une rédie et des sporocystes - crédits : Encyclopædia Universalis France

Cercaires dans une rédie et des sporocystes

Autres références

  • BILHARZIOSES ou SCHISTOSOMIASES

    • Écrit par Robert DURIEZ, Yves GOLVAN
    • 1 899 mots
    Les vers, des trématodes longs de 1 à 2 centimètres, gîtent en effet dans les petites veines abdominales, au niveau de différents tissus.
  • DISTOMATOSES

    • Écrit par Robert DURIEZ
    • 1 765 mots
    • 1 média

    Des vers plats, les douves (plathelminthes de l'ordre des Trématodes) sont à l'origine chez l'homme d'affections du foie, de l'intestin et du poumon, les distomatoses.

    D'une taille de quelques millimètres à quelques centimètres, ces parasites ont un peu l'apparence d'une...

  • PARASITISME

    • Écrit par Claude COMBES, Louis EUZET, Georges MANGENOT
    • 6 251 mots
    • 4 médias
    ...de l'hôte, les nématodes prennent leurs nutriments par voie digestive, les cestodes et les acanthocéphales par voie transtégumentaire, tandis que les trématodes utilisent les deux voies. Certains œufs même se nourrissent par absorption à travers la coque : l'embryon des schistosomes n'évolue en miracidium...
  • PARASITOLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES

    • Écrit par Universalis, Yves GOLVAN
    • 8 241 mots
    • 2 médias
    Les schistosomiases (ou bilharzioses), maladies des régions chaudes, transmises par contact avec l'eau, et donc liées au comportement de l'homme (enfants au cours des baignades, cultures irriguées, etc.), représentent, avec le paludisme, le grand problème médical de la mise en valeur des régions intertropicales...

Voir aussi