Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

SÉQUENÇAGE D'ADN, en bref

Dès son entrée à l'université de Cambridge en 1940, le Britannique Frederick Sanger se passionne pour la structure des macromolécules. En 1955, il publie la première séquence protéique, celle de l'insuline, qui lui vaut le prix Nobel de chimie en 1958. Il se tourne ensuite vers le séquençage des acides nucléiques, en appliquant la même méthode : celle de l'hydrolyse partielle, qui permet de découper progressivement une grosse molécule en fragments plus petits pour ensuite reconstituer l'ensemble. Après des années d'efforts, il parvient en 1977 à séquencer le premier génome, celui d'un virus bactérien, d'une longueur de 5 386 bases. Sa méthode lui vaut – fait exceptionnel – d'être récompensé en 1980 d'un second prix Nobel. Améliorée et automatisée, elle est toujours utilisée dans les programmes modernes de séquençage, dont ceux qui sont menés dans le centre qui porte son nom à Cambridge, et où a été séquencé près du tiers du génome humain.

— Nicolas CHEVASSUS-AU-LOUIS

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Nicolas CHEVASSUS-au-LOUIS. SÉQUENÇAGE D'ADN, en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi