Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

MUSICALES (TRADITIONS) Musique hébraïque

La musique hassidique

Le mouvement hassidique en Europe orientale, tout en négligeant la ḥazzanût comme telle, attache une importance capitale à la musique dans tous les domaines de la vie religieuse. Le chant hassidique, qui s'épanouit à partir du milieu du xviiie siècle, constitue une phase créatrice importante dans le domaine de la musique juive et un trait d'union entre la musique religieuse et la musique populaire. Le ḥasîd reconnaît à une mélodie chantée une puissance stimulatrice et magique, c'est pourquoi il a recours à elle quand il prie ou quand il veut expliquer l'inexplicable à une personne inculte. Le mouvement hassidique a capté ouvertement des mélodies et des danses populaires indigènes en croyant ainsi « les sauver de l'état d'impureté et les sanctifier ». Les répertoires des niggunîm (mélodies sans paroles) et des danses des différentes dynasties hassidiques ont exercé une influence considérable sur des œuvres savantes de certains compositeurs juifs et sur la musique populaire d'Israël.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : professeur de musicologie et directeur de l'Institut des langues, littératures et arts, université hébraïque de Jérusalem, Israël

Classification

Pour citer cet article

Amnon SHILOAH. MUSICALES (TRADITIONS) - Musique hébraïque [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ALCHIMIE

    • Écrit par René ALLEAU, Universalis
    • 13 642 mots
    • 2 médias
    Les rapports entre la métallurgie et la musique sont mentionnés déjà par Strabon, par Solin et par Plutarque. Selon Aristide Quintilien, la musique désigne, en général, « ce qui régit et coordonne tout ce que la nature enferme dans son sein ». Ptolémée, dans ses Harmoniques, assimile les...
  • BACHIR MOUNIR (1930-1997)

    • Écrit par Éliane AZOULAY
    • 515 mots

    Irakien né à Mossoul d'une mère kurde et d'un père syriaque orthodoxe, Mounir (ou Munir) Bachir a été surnommé l'« émir du oud ». Au côté de son père, Abdel-Aziz Bachir, luthiste et chanteur réputé, il se familiarise avec les diverses facettes de la tradition irakienne, où se mêlent influences syriaques,...

  • BEBEY FRANCIS (1929-2001)

    • Écrit par Universalis
    • 242 mots

    Auteur-compositeur, écrivain, poète, chanteur et guitariste camerounais. En 1950, il vient étudier à Paris et joue avec son compatriote Manu Dibango. Il étudie ensuite le journalisme aux États-Unis puis regagne la France, où il entre comme reporter à la Sorafom (Société de radiodiffusion de la France...

  • BERIO LUCIANO (1925-2003)

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 4 826 mots
    ...extra-européennes. Il s'est en fait intéressé aux expressions et aux techniques populaires qui lui ont permis d'embrasser des mondes apparemment hétérogènes : les folklores sicilien et serbo-croate, les chants arméniens, les polyphonies pygmées... À l'instar de Bartók ou de Stravinski, Berio a réussi à intégrer...
  • Afficher les 64 références

Voir aussi