Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

SHIRLEY JAMES (1596-1666)

Après avoir enseigné, Shirley devint ministre protestant puis se convertit au catholicisme.

Sa première pièce, L'École de la galanterie (The School of Complement), fut représentée en 1625. À la fermeture des théâtres de Londres, en 1636, il écrivit pour le théâtre de Saint Werburgh, de Dublin. De retour à Londres en 1640, Shirley obtint la charge de dramaturge de la maison du roi, au théâtre des Blackfriars. Au cours de la guerre civile, il prend le parti du roi, s'exile en France, puis retourne à son métier de pédagogue.

De l'abondante production de Shirley, trente et une pièces, cinq masques et une allégorie morale ont été conservés. Il écrivit des pièces dans la plupart des genres à la mode. Le Triomphe de la paix (The Triumph of Peace, 1634), un masque dont l'action est assez compliquée, fut représenté au théâtre des Inns of Court avec des décors d'Inigo Jones et une musique de William Lawes.

Dans la tragédie, ses meilleures productions, Le Traître (The Traytor, 1631) et Le Cardinal (The Cardinal, 1641), sont d'un sombre tragique, construites et écrites avec soin, mais peu originales. Les comédies ont plus de nouveauté ; dans La Belle spirituelle (The Wittie Faire One) et La Mondaine (The Lady of Pleasure, 1635), Shirley fait la satire des mœurs, des modes et des engouements littéraires des cercles élégants de Londres.

Outre ces comédies de mœurs, Shirley donna des comédies romanesques très proches de celles de Fletcher.

— Universalis

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. SHIRLEY JAMES (1596-1666) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • CAVALIERS POÈTES

    • Écrit par Louis BONNEROT
    • 432 mots

    Par une distinction sociale et politique plutôt que littéraire, on nomme poètes cavaliers, au milieu du xviie siècle, les poètes profanes, antipuritains, qui ont appartenu au parti royaliste. Successeurs de Ben Jonson, ils tirent de lui des exemples de sobriété et de régularité qui préparent...

Voir aussi