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FRANCE L'année politique 2009

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Les élections européennes et leurs conséquences

Les élections européennes se sont traduites par une nette avance de l'U.M.P., qui conforte ses positions, une défaite pour le P.S. (qui fait jeu égal avec les écologistes), le MoDem et l'extrême droite, et un score inattendu pour Europe Écologie, liste constituée par les Verts alliés à d'autres écologistes plus contestataires (José Bové notamment) et à des personnalités indépendantes (l'ancienne juge Eva Joly) après une campagne dominée par la présence médiatique de Daniel Cohn-Bendit (tabl. 1 et 2). Toutefois, si la droite est gagnante, l'écart en sièges reste modéré (36 sièges contre 33 pour la gauche). Ces élections sont aussi marquées par une croissance des abstentions et certaines discussions, à gauche comme à droite, sur la composition des listes, plusieurs personnalités regrettant que les nouveaux élus ne soient pas tous disposés à s'engager pleinement dans les débats au sein du Parlement européen.

France : élections européennes 1979-2014 (pourcentage) - crédits : Encyclopædia Universalis France

France : élections européennes 1979-2014 (pourcentage)

France : élections européennes 1979-2014 (sièges) - crédits : Encyclopædia Universalis France

France : élections européennes 1979-2014 (sièges)

Après le mini-remaniement de janvier (changement de fonction pour Nathalie Kosciusko-Morizet, Chantal Jouanno et Éric Besson), les élections européennes sont suivies par un remaniement plus important, avec plusieurs départs, notamment ceux de Rachida Dati et de Michel Barnier, élus au Parlement européen – ce dernier sera désigné en novembre commissaire européen, chargé du marché intérieur, au sein de la seconde commission présidée par José Manuel Durão Barroso –, et plusieurs changements de fonction (Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Xavier Darcos, Bruno Le Maire notamment). Christine Boutin, Yves Jégo et Bernard Laporte quittent le gouvernement, tandis que Frédéric Mitterrand, neveu de l'ancien président de la République, y fait une entrée remarquée, ainsi que Pierre Lellouche et le centriste Michel Mercier.

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Écrit par

  • : président du Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique, enseignant à Sciences Po, Paris

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Pour citer cet article

Nicolas TENZER. FRANCE - L'année politique 2009 [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 08/04/2016