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DESTRUCTION DE JÉRUSALEM PAR TITUS

Le triomphe de Titus - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Le triomphe de Titus

Depuis — 63 sous domination romaine, Israël fomente plusieurs révoltes. En 66, sous Néron, éclate une insurrection qui défait la XIIe légion de Cestius Gallus, gouverneur de Syrie. Un gouvernement à majorité pharisienne se constitue à Jérusalem, renversé par les zélotes Siméon bar Giora et Jean de Giscala. Néron dépêche Vespasien et les Ve et Xe légions. La prise des places fortes lui ouvre la route de Jérusalem. Assiégée en mars 70 par les Romains à la tête desquels Titus a succédé à son père Vespasien, la ville est surpeuplée de réfugiés et de pèlerins. Une famine effroyable sévit : une enceinte romaine de 7 kilomètres interdit tout secours. Du 1er juillet au 26 août, les assauts se suivent jusqu'à l'incendie du Temple, le 28, et à la destruction de la cité. En 71 à Rome, Titus célèbre son triomphe. La forteresse de Massada résiste jusqu'en avril 73. La fouille du site, depuis 1964, confirme le récit de Flavius Josèphe : des résistants y tinrent plusieurs mois avec leurs familles et préférèrent le suicide à la reddition.

— Gérard NAHON

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Écrit par

  • : directeur d'études émérite à l'École pratique des hautes études (Ve section, sciences religieuses)

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Pour citer cet article

Gérard NAHON. DESTRUCTION DE JÉRUSALEM PAR TITUS [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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Le triomphe de Titus - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

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