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BIVALVES

Écologie

Sauf exceptions (Nucula, Pecten, Lima), les Bivalves sont peu mobiles et même fixés. Certains peuplent les substrats durs de la zone néritique où ils se fixent, tandis que d'autres s'enfouissent dans les sédiments meubles, au sein desquels ils se rangent en plusieurs étages selon la profondeur où ils pénètrent.

La plupart des Bivalves sont des filtreurs, c'est-à-dire qu'ils reçoivent une nourriture composée de fines particules triées par les cténidies. Sauf les Protobranches, plus actifs, qui font exception à cette règle, leur niche écologique correspond donc, en général, à des biotopes riches en phytoplancton. Les plus favorables à ce point de vue se situent dans la partie haute de la zone littorale, dans les récifs coralliens, dans les herbiers, dans les zones deltaïques. Ils sont assez fréquents également dans les eaux saumâtres et douces.

Le développement de la coquille calcaire fait des Lamellibranches d'authentiques édificateurs de biohermes : c'est aujourd'hui le cas des huîtres dans l'embouchure de certains fleuves. Ce fut celui de nombreux types fossiles tels que les Rudistes du Jurassique supérieur-Crétacé (Diceras, Hippurites), qui s'enracinent dès le Silurien XV dans les Mégalodontioïdes, caractérisés par une coquille épaisse.

Il existe aussi des Bivalves perforants : les lithophages, voisins des moules, creusent les rochers dans la zone tidale. Les pholades, proches des Desmodontes, perforent les pierres les plus dures, tandis que les tarets sont de redoutables destructeurs des bois flottés et de ceux qui sont utilisés pour la construction des navires et des appontements.

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Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Geneviève TERMIER et Henri TERMIER. BIVALVES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Lamellibranche - crédits : Encyclopædia Universalis France

Lamellibranche

Babinka - crédits : Encyclopædia Universalis France

Babinka

Protobranche et Filibranche - crédits : Encyclopædia Universalis France

Protobranche et Filibranche

Autres références

  • ACIDIFICATION DES OCÉANS

    • Écrit par Paul TRÉGUER
    • 2 201 mots
    • 5 médias
    ...qu'une diminution de pH, du même ordre de grandeur que celle prédite d'ici à la fin du xxie siècle, aurait un impact négatif sur le développement des larves de bivalves de l' huître creuse et de la moule bleue, mollusques très présents dans les eaux littorales de l'ouest de la France. D'importantes...
  • AQUACULTURE

    • Écrit par Lucien LAUBIER
    • 11 440 mots
    • 8 médias
    Parmi les mollusques,les bivalves marins ( moules, huîtres...) sont certainement les premiers que l'homme ait appris à élever pour sa consommation. Ces animaux filtreurs se nourrissent de petites particules organiques (algues unicellulaires du phytoplancton, particules organiques inertes). Le pouvoir...
  • FAUNE DES GRANDES PROFONDEURS - (repères chronologiques)

    • Écrit par Lucien LAUBIER
    • 1 157 mots

    Février 1977 Campagne de géologie et de géochimie du submersible américain Alvin sur la ride des Galápagos : premières observations, par 2 500 mètres de profondeur, de la faune associée à l'hydrothermalisme.

    Février-mars 1978 Campagne de géologie du submersible français ...

  • MOLLUSQUES

    • Écrit par André FRANC
    • 9 415 mots
    • 11 médias

    L' embranchement des Mollusques est l'un des plus diversifiés de toute la zoologie, car il englobe plusieurs catégories bien distinctes d'espèces animales, qui toutes cependant répondent aux mêmes critères fondamentaux. Ces catégories forment pour les Mollusques actuels sept classes d'importance numérique...

  • Afficher les 8 références

Voir aussi